lundi 21 novembre 2016

Le 20 novembre 2016


Proverbe/citation du jour
“Mauvaise excuse vaut mieux que pas d'excuse.”-Ralph Roister Doister

Un beau coup de pied au derrière de l’establishment médiatique
J’ai tardé à revenir sur deux articles qui ont retenu mon attention, suite à l’élection de Donald Trump a la présidence des États-Unis.

Comme je le mentionnais suite à la victoire du candidat républicain, non seulement l’establishment politique américain y a mangé un bon coup de pied au derrière, mais aussi l’establishment médiatique, de même que celui du monde artistique, car tout ce beau monde n’a pas du tout vu venir ce qui s’est produit et donnait Hillary Clinton gagnante.

Les excuses du New York Times


Quand par exemple un quotidien comme le New York Times en vient a s’excuser en lien avec sa couverture de la campagne présidentielle, on assiste à un fait hors de l’ordinaire. Le quotidien reconnaît carrément avoir été malhonnête.

Le journal new-yorkais a perdu des milliers de lecteurs et des millions de dollars en revenus publicitaires au cours des derniers mois et cette couverture partiale envers Clinton n’a pas aidé sa situation économique. C’est un fait rare qu’un éditeur (Arthur Sulzberger Jr.) en vienne à écrire ainsi. Un article en français sur le sujet peut être lu ici.

Le texte de Will Rahn de CBS News

Même son de cloche du côté de CBS News. Dans un article intitulé « The unbearable smugness of the press », Will Rahn va dans le même sens que l’éditeur en chef du New York Times.

Stefan Molyneux a produit un vidéo portant sur ce sujet. Il revient en détails sur l’histoire du New York Times, « New York Times: An Obituary and Postmortem » :



Nous pouvons maintenant nous demander si un phénomène du genre va également se produire au Canada, où les partis-pris sont aussi nombreux. Rappelez-vous par exemple comment Radio-Canada assurait la couverture des activités du gouvernement Harper.

Je serais surpris toutefois que Radio-Canada présente des excuses, relativement à sa manière d’agir envers nombre d’intervenants dans la société, que ce soit un parti politique « dérangeant », les personnes qui penchent idéologiquement à droite ou les opposants à la théorie des changements climatiques.

Cette « imperméabilité » de Radio-Canada s’explique évidemment par le fait que le financement de l’organisation est public. L’organisation médiatique canadienne qui aurait le plus intérêt à être objective, parce qu’elle est financée par tout le monde, est peut-être l’une de celles qui l’est justement le moins.

Si les Radio-Canadiens avaient à courir pour trouver des commanditaires et avaient à prendre en considération l’intérêt du public le plus large que possible , ils agiraient différemment.

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