mardi 26 janvier 2016

Le 26 janvier 2016

Proverbe/citation du jour
« The most fundamental fact about the ideas of the political left is that they do not work. Therefore we should not be surprised to find the left concentrated in institutions where ideas do not have to work in order to survive. »-Thomas Sowell


« Drinking the Kool-Aid »
L'expression « Drinking the Kool-Aid » signifiant qu'une personne ou un groupe adhère à une idéologie sans se poser la moindre question, n'est pas connue au Québec. La barrière des langues me semble être l'explication la plus logique, parce que beaucoup de Québécois ne parlent pas anglais. Le fait que la culture générale ne vole pas haut pour plusieurs et que ladite expression rappelle un événement tragique qui s'est produit dans les années 1970 comptent aussi.

J'avais déjà entendu celle-ci dans le passé et une personne m'a expliqué ce qu'elle désigne, mais je ne me suis pas arrêté à en comprendre l'étymologie. Lundi soir, en écoutant un documentaire portant sur le massacre de Jonestown, en Guyane, le 18 novembre 1978, j'ai compris. Voici « Jonestown Cult Suicide – The True Story » :



J'avais sept ans lorsque cet incident tragique s'est produit. J'en ai de vagues souvenirs. Quelques années plus tard, j'ai vu un film reconstituant la tragédie, dans lequel l'acteur Power Boothes jouait le rôle du révérend Jim Jones, un leader religieux qui a amené avec lui en Guyane quelque 1000 disciples, et ce afin de fonder une communauté «idéale». L'église du pasteur, le "Temple du peuple", a été fondée durant les années 1960 et avait un fort penchant socialiste.

Jim Jones
Jim Jones se droguait, devenant de plus en plus paranoïaque. Il s'adressait à sa communauté en faisant mention de surveillance par la CIA et d'autres agences de renseignements qui travaillaient pour les « cochons capitalistes ». Le révérend tenait des «Nuits blanches » durant lesquelles il donnait le choix à ses disciples de tenter de fuir en URSS, de commettre un « suicide révolutionnaire », de combattre l'ennemi sur place ou de fuir dans la jungle. Il a également tenu des « tests de loyauté » où il demandait aux membres de sa congrégation de boire un liquide empoisonné qui en réalité n'en était pas un, le but étant simplement de s'assurer de leur fidélité.

Leo Ryan


Quand Leo Ryan, un membre du Congrès des États-Unis, s'est présenté sur place, suite à de nombreuses demandes de membres des familles des personnes déplacées en Guyane qui s'inquiétaient pour elles, des membres ont voulu repartir avec le politicien, de même que son équipe et des journalistes qui l'accompagnaient. Des gardes armés associés à Jones se sont rendus à l'aéroport et ont tué Leo Ryan et d'autres personnes présentes.

Une vue aérienne des lieux suite au suicide collectif

Pendant ce temps, Jim Jones, en plein délire, a poussé au suicide ses disciples, certains buvant volontairement une potion composée de jus en poudre et de drogues, un cocktail mortel. D'autres ont été obligés de boire de force ou ont été tués par des injections mortelles.

Sans que cela aille aussi loin que le massacre de Jonestown, demandons-nous à quel point les militants de la gogauche avalent eux aussi le Kool-Aid, en suivant aveuglément leurs leaders et en répétant leurs mantras socialistes.

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