Proverbe/citation
du jour
« Pour moi, une journée sans canular, c'est un gruyère sans
trou. »-Francis Blanche
Vérifiez-vous
la crédibilité d'une nouvelle avant de la propager sur les réseaux sociaux?
Prenez-vous
ne serait-ce que quelques secondes pour vérifier la crédibilité une nouvelle avant
de la propager sur les réseaux sociaux? Dans le courant de la
journée de vendredi, j'ai vu ceci passer sur Facebook :
Le
Canadien confirme le congédiement de Michel Therrien?! « Yes! »
diront plusieurs, heureux de la nouvelle, en la partageant pour que
tout le monde sache, mais il y a un hic. Visitons
la page web où elle se trouve pour en découvrir la nature :
La
nouvelle date… du 17 janvier 2003! Donc, pas de congédiement pour
Therrien en 2016, pas encore du moins!
J'ai vu
une autre nouvelle passer, le même jour. Il s'agit cette fois d'un
changement à la loi qui obligerait les propriétaires de logements à
accepter les animaux :
 |
| Source : Petit Petit Gamin |
La
nouvelle provient du site Actualite.co,
un site qui donne aux internautes la possibilité de créer de
fausses nouvelles. Petit
Petit Gamin en a fait mention en juin dernier.
La
Régie du logement a dû publier un communiqué pour informer la
population du canular, comme il
en est fait mention ici.
Même
l'équipe de l'émission « Salut, Bonjour! » s'est fait
avoir, étant obligé de publier le message suivant pour rectifier la
situation :
Cela
peut se comprendre, tout va vite dans le domaine de l'information, où
la compétition entre les médias est forte, mais des erreurs de
débutants du genre, par des gens qui sont supposés être des
professionnels, ce n'est « pas fort pas fort ». Déjà
que les médias produisent une quantité incroyable de nouvelles
niaiseuses, mais ça, c'est une autre histoire...
La
morale de l'histoire? Avant de propager une nouvelle sur Facebook ou
ailleurs, cela en vaut la peine que de vérifier d'abord si elle
provient d'une source crédible (de un) et de vérifier la date de
l'article aussi (de deux).
Un
autre bon indicateur que la nouvelle est un canular est le nombre de
fautes d'orthographes dans le texte, mais la piètre connaissance du
français du petit peuple fait en sorte que plusieurs ne peuvent user
de ce moyen pour discréditer un texte.
Hélas,
la loi de l'effort minimum, l'émotivité, ou tout simplement le
manque de jugeote font partie de la nature humaine et cela ne
changera pas non plus.
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