lundi 5 octobre 2015

Le 5 octobre 2015

Proverbe/citation du jour
“Il y a deux actes légaux de la vie pour lesquels on doit se cacher avant de les accomplir : le vote et l’amour.”-José Artur


Voter en fonction des compétences, et non en fonction du sexe
Le Conseil du statut de la femme (CSF) lance une offensive dans le but d'assurer la place des femmes en politique, afin d'atteindre une zone paritaire hommes-femmes dans le domaine. Dans une publication de 129 pages, le CSF propose entre autres l’imposition de sanctions aux partis récalcitrants.

Julie Miville-Dechêne (Photo: Pedro Ruiz Le Devoir)
Selon la première de sept recommandations, «Les partis politiques auraient l’obligation de recruter un minimum de 40% et un maximum de 60% de candidates et de candidats sans quoi des pénalités financières importantes seraient prévues.»

La présidente du CSF, Julie Miville-Dechêne, croit que l’exercice est nécessaire afin d’en arriver à un changement de mentalités.

Chaque fois qu'on veut obliger les partis politiques à atteindre un quota de candidatures féminines, je me rappelle cette fois où une étudiante, une chigneuse de premier ordre en plus, a présenté sa candidature au conseil étudiant de l'association universitaire dont je faisais partie avec comme seul argument qu'elle était une femme et qu'il fallait au moins une femme au conseil étudiant. Elle a été élue, mais a abandonné ses études en éducation à peine un mois plus tard.

Je vais encore me faire traiter de misogyne, de sexiste, de frustré ou quoi encore en lien avec ce que j'exprime ici, mais je trouve complètement imbécile d'imposer un quota de candidatures, peu importe la raison.

"Misogyne" que je suis, dans le passé, lors de campagnes électorales, je me suis impliqué entre autres avec Claire-Hélène Hovington, candidate libérale provinciale dans Matane, en 1985 et en 1994, et avec Nancy Charest, candidate libérale lors des élections provinciales de 2007 et au fédéral, en 2011.

Quand je choisis un candidat, je me fous éperdument que ce soit un homme, une femme, un transgenre, un noir, une handicapée, ou un gai. Je vote pour la personne qui est à mon avis la plus compétente pour remplir les fonctions liées au poste.

Pour ce qui est du Conseil du statut de la femme, pour qui celui-ci parle-t-il en 2015? Est-il représentatif des femmes du Québec? Combien coûte-t-il aux contribuables?

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