vendredi 19 juin 2015

Le 19 juin 2015

Proverbe/citation du jour
"Il n'est pas de fléau plus pernicieux que l'imprudence."-Sophocle


Des randonneurs imprudents qui devraient payer pour les frais qu'ils ont occasionnés
Est-ce que nous devons collectivement payer chaque fois qu'une personne en détresse a besoin d'être secourue? L'histoire qui suit m'amène aujourd'hui à m'arrêter sur cette question.

Quatre randonneurs, deux jeunes hommes et deux jeunes femmes au début de la vingtaine, ont mobilisé des services d'urgence, incluant un hélicoptère, le 17 juin dernier, à Mont-Saint-Hilaire, après s'être perdus lors d'une randonnée sur la montagne du même nom.

Les jeunes ont amorcé leur ascension tard en soirée, ils ont été pris par la noirceur et ont fini par se trouver en situation fâcheuse le long d'une falaise. L'un d'entre eux a communiqué avec le 911 grâce à son cellulaire vers 22h, et c'est six heures plus tard qu'un hélicoptère les a tirés de leur position précaire.



L'hélicoptère impliqué (TVA)
Alors que TVA souligne que les quatre se sont trouvés hors sentier après s'être perdus, Denis Bélanger notre pour sa part qu'ils s'étaient aventurés dans la zone interdite à la randonnée et à l'escalade. Se sont-ils vraiment perdus ou non? Je ne suis pas sûr qu'ils se sont trouvés agrippés à la falaise une fois l'obscurité venue, ils devaient y être AVANT.

Je ne crois pas qu'on doive aller aussi loin dans la réflexion pour en arriver à la conclusion suivante : ils ont fait preuve d'un manque total de jugeotte en se lançant dans la montagne trop tard dans la journée.

Ces quatre jeunes ont conséquemment mobilisé une dizaine de pompiers de l'équipe de sauvetage de Mont-Saint-Hilaire, huit sauveteurs de Saint-Hyacinthe, en plus d'un hélicoptère de la Sûreté du Québec pourquoi. Combien tout cela a coûté aux contribuables?

L'Oeil régional rapporte que le maire de Mont-Saint-Hilaire, Yves Corriveau, est furieux de la situation : «Quand j'étais conseiller, je le disais, et le redis aujourd'hui. Je trouve cela inconcevable qu'on ne puisse pas facturer en totalité ou en partie les ressources utilisées à des gens qui ont osé aller en zone interdite. Ça permettrait de faire de la sensibilisation. Ce n'est pas la même chose lorsqu'on va secourir quelqu'un qui s'est blessé dans les sentiers. Vous allez voir, avec l'arrivée de l'été, il y a plein de jeunes qui vont aller à la montagne.»

Cet élu a raison : on devrait facturer en partie ou en totalité les frais liés aux secours quand des imprudents se mettent en situation précaire comme ç'a été le cas dans cette situation. Bien sûr, si une personne se blesse accidentellement, comme cela arrive parfois, c'est différent, mais quand la situation pourrait être aisément évitée, on devrait facturer.

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