mercredi 3 décembre 2014

Sujets du 3 décembre 2014

Proverbe/citation du jour
«Quelle musique, le silence!»-Jean Anouilh


Beaucoup de cigales, mais très peu de fourmis, parmi les travailleurs de l'industrie minière sur la Côte-Nord
Je lis aujourd'hui un article de Emy-Jane Dery portant sur d'autres coupures qui ont cours dans l'industrie minière sur la Côte-Nord.

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Je plains les travailleurs de l'industrie du fer sur la Côte-Nord qui sont déjà ou qui se retrouveront bientôt sans emploi, en notant aussi que plusieurs parmi eux ont une vilaine tendance à vivre comme si cette industrie ne connaîtra jamais de fluctuations et que le vent sera toujours dans ses voiles.

Combien de ces travailleurs miniers s'endettent à mort en achetant un gros pickup, un VTT, un skidoo, une maison, ayant aussi parfois avec une grosse pension alimentaire à payer en cas de séparation, pour se retrouver par la suite totalement sur le cul parce que la compagnie coupe des postes et qu'ils se retrouvent sans emploi?

Beaucoup de cigales, mais très peu de fourmis, parmi les travailleurs de l'industrie minière sur la Côte-Nord.


Moé pis la musique de nouwelle...
Parmi mes souvenirs les plus vivants de mes années passées à CJMC, à Sainte-Anne-des-Monts (d'abord comme animateur à temps partiel au début des années 90, puis à temps plein, de novembre 1993 à mai 1994, puis de mars 2007 à novembre 2011), le temps des fêtes a toujours occupé une place spéciale.

Je me tapais souvent les heures dont personne d'autre ne voulait, mais ça faisait mon affaire, parce que je pouvais ainsi gagner plus d'argent. Il y a eu des moments heureux, quand j'animais la veillée de Noël ou du jour de l'an, mais des moments tristes aussi, quand une personne m'appelait pour me dire qu'elle était seule.

À chaque année, dès la première neige, même si elle tombait en novembre, je faisais tourner Paul et Paul, le fameux « C'est Noël car il neige dans ma tête » :

À la première tempête, c'était « Le Bonhomme de neige » de Fernand Gignac :

Dans ma sélection musicale, j'y aillais d'une ou deux chansons de Noël à l'heure, à partir du début décembre, et j'augmentais graduellement la dose, de semaine en semaine, pour tomber à 100% deux ou trois jours avant le 24.

Le plus pénible dans tout ça? Dès le premier décembre, il y avait déjà des gens, surtout des vieilles dames, qui m'appelaient pour me demander de la musique du temps des fêtes. Pour elles, il n'y en avait jamais assez…

Si ça vous tente de changer le mal de place, il y a des alternatives plus « heavy », comme cet album de Noël réalisé par… Twisted Sister, dans les années 1990 :


Aux animateurs radiophoniques et à toutes personnes obligées bien malgré elles de se farcir de la musique de Noël d'ici le 24, je vous souhaite bon courage!

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