jeudi 6 novembre 2014

Sujets du 6 novembre 2014

Proverbe/citation du jour
«L'injustice est muette, et la justice crie.»-Jean de Rotrou



Blessé par balle par la police lors d'une intervention sur ses terres, un chasseur compte poursuivre la SQ
Lorsqu'un individu représente un danger, les forces de l'ordre ont l'autorisation d'utiliser la force nécessaire pour neutraliser la menace, pouvant même aller jusqu'à tuer le tuer si cela est nécessaire. À moins que des fautes majeures aient été commises, les agents impliqués ne font pas l'objet de poursuite.  Or, que se passe-t-il quand un citoyen n'ayant rien d'illégal à se reprocher est blessé par arme à feu lors d'une intervention? L'histoire qui suit en est un exemple.

Thao Neth pointe un impact de balle
Le 13 septembre 2013, alors qu'il circulait sur ses terres, à Saint-Mathieu-du-Parc, monsieur Thao Neth, un ancien militaire vietnamien qui est venu vivre au Québec suite à la victoire des communistes, au milieu des années 1970, a aperçu une tache noire dans la forêt. Il est descendu de son véhicule avec une arme à feu, afin de « caller » ce qu'il croyait être un l'orignal. Rien ne l'avait préparé pour la suite.


Thao Neth à l'hôpital

Le chasseur affirme avoir entendu un premier coup de feu, puis un autre, qui l'a atteint à l'épaule : il venait d'être touché par une balle tirée par un agent de la Sûreté du Québec. Il soutient que c'est seulement lorsqu'il s'est retrouvé par terre qu'il a entendu crier « Police! ».

Évacué d'urgence par hélicoptère vers un hôpital de Trois-Rivières, l'homme a ensuite appris que la police a fouillé ses terre, à la recherche de plants de cannabis. Les agents n'ont rien trouvé.

Un an plus tard, l'homme se remet encore de sa blessure, une centaine de fragments de plomb étant encore présents dans son organisme. Il n'a jamais été mis en accusation pour quoi que soit dans cette histoire et a même pu conserver son permis d'armes à feu. Les policiers impliqués dans cette affaire ont été exonérés de tout blâme.

En septembre 2013, les médias ont rapporté qu'un gardien de plantation téméraire a été blessé après avoir fait feu sur des policiers d'élite. Voici ce que le Journal de Montréal rapportait à ce sujet à l'époque :





Une radiographie de la blessure
La police de Québec refuse de remettre à Thao Neth ou à son avocat le rapport lié à cette histoire. Les rapports médicaux à son sujet comporteraient aussi des contradictions.

Inversons la situation maintenant : si c'était Thao Neth qui avait, par accident, atteint un des policiers par balle, croyez-vous que l'histoire aurait connu un dénouement similaire?

Le chasseur blessé compte maintenant poursuivre la SQ. Thao Neth souhaite rencontrer la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, à ce sujet. J'ai hâte de connaître la suite et de prendre connaissance de la version policière dans cette histoire.




Du fumier dans le stationnement d'un Walmart? Verrait-on ça au Québec?
Une connaissance radiophonique, le sympathique Mark Dickey, de CKRS, à Chicoutimi, est présentement en vacances aux USA.

Hier soir, il a affiché l'image qui suit sur sa page Facebook. En voici une capture, avec ses commentaires :

Il s'agit d'un cheval et d'une carriole d'Amish, dans le stationnement d'un magasin Walmart. On peut même voir des pommes de route tout près…

Qu'on aime les Amish ou pas, ils sont plus écolos que les Steven Guilbeault de ce monde, car eux, au moins, ne dépendent pas de combustibles fossiles pour se déplacer. Ils travaillent même dans les champs pour nourrir les chevaux-vapeur qui les déplacent.

J'aimerais bien voir les écolos moralisateurs du Québec agir dans le même sens!

À quand les granolas de la Gaspésie et d'ailleurs, se promenant à cheval, même à -30 durant l'hiver, pour nous sauver des effets négatifs du pétrole?

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