lundi 2 juin 2014

Sujets du 2 juin 2014

Proverbe/citation du jour
«En ce moment, beaucoup de gens ont renoncé à vivre. Ils ne s'ennuient pas, ils ne pleurent pas, ils se contentent d'attendre que le temps passe. Ils n'ont pas accepté les défis de la vie et elle ne les défie plus.» -Paulo Coelho


Se lancer un défi de piloter une moto? Pourquoi pas?
Il y a de cela un peu plus d'un mois, je me suis réveillé, un dimanche matin, en me disant qu'il me fallait me trouver un nouveau défi, dans un domaine que je ne connais pratiquement pas, histoire de changer le mal de place. Je n'ai pas eu à laisser courir le hamster dans la cage de mon cerveau longtemps avant d'avoir une réponse. Spontanément, le mot « moto » m'est venu à l'esprit.

Pourquoi? J'ai mon idée à ce sujet! À combien de reprises, dans nos vies, préférons-nous le confort de terrains connus à d'autres qui le sont beaucoup moins, sinon pas du tout, simplement parce que la peur de l'inconnu, ou d'être tourné au ridicule, nous stoppe dans nos ambitions?

Piloter une moto représente un risque bien plus grand que celui de conduire une voiture. Le motard n'a pas la protection du conducteur d'une automobile. Un lièvre qui traverse la route n'aura pas le même impact, tout dépendant du fait qu'un véhicule comporte deux roues ou quatre.

Je n'avais jusqu'à tout récemment pratiquement jamais piloté une moto. J'ai été le passager d'un ami qui m'a donné un « lift » à un seule reprise, à l'été 1989, sans jamais avoir posé mon cul sur un siège de moto depuis. Comme dans le cas du maniement des armes à feu, je me suis avancé dans un terrain vierge, aucun membre de ma famille immédiate ne m'ayant jamais initié en la matière auparavant.

Je me suis inscrit au début du mois de mai dans une école de pilotage de la région. Mes cours théoriques ont débuté quelques jours plus tard, et par un concours de circonstances, j'ai pu commencer mes cours pratiques avant même de finir ledit théorique parce que j'ai pu passer la classe « 6R » en obtenant 30 sur 32 à l'examen écrit nécessitant un minimum de 27 lors d'un passage des examinateurs la SAAQ à Sainte-Anne-des-Monts.

S'il y a une chose que j'ai apprise de mes années comme étudiant en enseignement, puis comme prof au secondaire, c'est que c'est sur le terrain des vaches qu'on découvre qui a vraiment le "chop" pour survivre, et non dans les examens théoriques avant d'arriver sur le terrain. En me dirigeant vers Matane pour mes cours pratiques, je savais que la partie ne se jouerait pas de la même manière.

Je viens de passer les deux plus récentes fins de semaine à effectuer des allers-retours vers Matane pour suivre une formation pratique en pilotage de moto. Avant le 24 mai dernier, je n'avais jamais mis mes mains sur le guidon d'un tel engin.

Ma première expérience a été de me faire pousser sur le stationnement de la polyvalente de Matane en tentant de garder le contrôle d'une moto « sur le neutre », une Honda 250, un modèle plus petit que celui des autres élèves, parce que la « clutch » était plus à ma mesure.

J'ai par la suite « rushé un coup » pour apprendre à démarrer l'engin, à passer en première, à tourner autour de cônes, à freiner brusquement, à faire du contre-braquage notamment. En gros, plein de premières dans la vie d'un gars qui n'avait jamais piloté une moto ni même eu à utiliser une transmission manuelle. J'étais par ailleurs le seul élève de ma cohorte qui ne l'avait jamais fait et qui n'avait aucune expérience de conduite en la matière.

Ma cohorte a eu ses résultats dimanche soir, après quatre jours de formation. L'étape suivante, prévue pour aujourd'hui, lundi le 2 juin, est d'aller rouler dans les rues de Matane.

J'ai appris hier soir de la bouche de l'instructeur que je ne maîtrise pas suffisamment les changements de vitesse pour faire partie de la balade comme les autres.

Je m'y attendais... Ayant traîné de la patte derrière les autres durant toute la formation, c'était prévisible. Je n'ai jamais conduit un seul véhicule manuel de toute ma vie auparavant. C'est là un facteur qui doit assurément jouer en ma défaveur!

Par contre, je ne baisse pas les bras, loin de là. J'ai la ferme intention de combler mes lacunes et de recommencer pour réussir là où je viens d'échouer.

Après avoir maladroitement piloté une motocyclette en me tenant debout sur celle-ci, après avoir presque perdu le contrôle d'un engin en contre-braquage, après m'ềtre foulé un poignet en freinant trop brusquement, mais aussi après avoir senti le vent entrer sous mon casque en réussissant pour la première fois à "shifter" en troisième, ou en frôlant du bout du protecteur de ma moto un cône orange dans un virage prononcé, malgré mes gaffes, je n'ai pas l'intention de baisser les bras et d'en rester où je suis, certainement pas! 

C'est la raison pour laquelle je lance l'invitation aux lecteurs de ce blog de communiquer avec moi, car je suis à la recherche d'une moto se rapprochant le plus que possible d'une Kawasaki 440 custom, le modèle standard utilisé dans les écoles de pilotage, un modèle aussi utilisé pour les examens de la SAAQ.

Une Kawasaki 440 du genre que je recherche.

Vous avez une moto « scratchée » du genre à vendre, à bon prix, pour qu'un biker débutant se fasse les dents? Comptez sur moi pour y ajouter quelques scratches, en espérant que j'aurai aussi le plaisir de la refiler à un autre biker débutant futur, pour qu'il y inscrive aussi sa signature d'une manière particulière, en souhaitant lui aussi que d'autres le suivent! 

Pour conclure ce billet, je vous suggère fortement d'acquérir de l'expérience sur une moto avant de suivre vos cours. Ainsi, vous éviterez certains écueils rencontré par votre humble blogueur.

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