jeudi 27 février 2014

Sujets du 27 février 2014

Proverbe/citation du jour
«Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe.» -Sacha Guitry


Thomas Briand-Gionest éjecté de la course à l'investiture du PQ dans Rimouski
Thomas Briand-Gionest va-t-il agir en enfant-roi qui fait le bacon parce qu'il n'obtient pas le nananne qu'il désirait obtenir? L'ancien leader des Carrés rouges de Rimouski vient d'être éjecté de la course à l'investiture du PQ dans Rimouski, le Bureau national du Parti québécois ayant rejeté sa candidature, parce qu'elle n'était pas recevable.

Thomas-Briand-Gionest et son agent Pierre-André Lalanne (SRC)


Briand-Gionest affirme être victime d'un coup monté du PQ, qui lui préfère un autre candidat, Harold Lebel. Le PQ aurait rejeté sa candidature parce qu'il n'aurait pas remis à temps sa lettre de démission comme membre du comité exécutif péquiste de Rimouski. De plus, il n'aurait pas rempli trois docyments qui devaient accompagner son bulletin de candidature.

Thomas Briand Gionest a même pleuré devant les caméras.


Thomas Briand-Gionest et son agent (Pierre-André Lalanne, tiens tiens, un autre Carré rouge...) disent qu'ils sont victimes d'une campagne de manipulation et d'intimidation... Après avoir eux-mêmes exercé du chantage envers les Carrés verts en 2012, je crois bon qu'ils goûtent à leur propre médecine ces deux-là, et c'est le PQ qui la leur donne en plus!

L'ex Carré rouge n'a qu'une seule personne à blâmer pour ce qui lui arrive : lui-même!

Monsieur Briand-Gionest n'a pas respecté les règles pour démissionner de l'exécutif local avant de soumettre sa candidature? Avec tout le temps qu'il a passé comme militant, il devait logiquement être au courant des règles.

Après avoir pendant des années agi comme il l'a fait au sein du PQ, de même que dans le mouvement étudiant, il est temps à mon avis qu'il comprenne qu'à force de toujours vouloir avoir le dessus sur les autres, on finit par frapper un mur.

Thomas Briand-Gionest a même versé des larmes en conférence de presse aujourd'hui. Je ne lui souhaite pas de malheur, mais compte tenu de ses actions passées, j'espère que le fait de vivre un tel Waterloo va lui permettre de tirer des leçons positives à l'avenir. Les images suivantes proviennent de TVA :





Belle Knox/Miriam Weeks : Devenir pornstar pour payer ses études universitaires
Adeptes des bars de danseuses, vous avez déjà parlé avec une des ces dames exposant ses foufounes pour du cash pour vous faire dire qu'elle pratique le métier pour payer ses études n'est-ce pas?

Lors d'une de mes rares sorties dans un établissement du genre, alors que je visitais la région de Québec, en 1994, un ami dont la femme était en voyage m'a amené dans un cabaret connu du boulevard Hamel, parce qu'il avait envie de se changer les idées. La dame qui s'est trémoussée sur lui ce soir-là, nous a dit le plus sérieusement du monde qu'elle étudiait en journalisme à l'Université Laval. Je n'ai pu m'empêcher de sourire, car mis à part le programme en communications, Laval ne donne pas de tels cours, mais à voir à quel point la danseuse concernée n'avait pas l'air très intelligente à l'avance, et qu'elle devait certainement en plus hypothéquer son peu de capacités intellectuelles en sniffant de la poudre blanche avec ses profits, je n'ai pas cherché à en savoir plus, j'avais déjà ma réponse...

Y a-t-il vraiment des danseuses et autres dames de l'industrie du sexe qui pratiquent vraiment le métier pour payer leurs études? Elles doivent être l'exception plus que la règle. J'en connais quelques-unes qui ont financé leurs études de la sorte, sans plus. La grande majorité est plutôt composée de cruches qui agissent ainsi en échange d'argent, et la quasi totalité d'entre elles ont des problèmes de consommation de drogue et d'alcool, en plus d'avoir subi des traumatismes dans leur enfance, du moins à mon avis.

Belle Knox / Miriam Weeks
Est-il possible donc qu'une jeune dame choisisse de devenir pornstar pour payer ses études universitaires?

Miriam Weeks, une étudiante en première année de l'Université de Duke, en Caroline du Nord, est présentement au cœur d'une controverse liée à ce sujet. Dans une entrevue accordée à XOJane, sous le couvert de l'anonymat, de même que dans une autre entrevue, cette fois avec une journaliste du Duke Chronicle, le journal étudiant de l'université,

L'étudiante qui complète une double majeure en "Women's Studies" (études des femmes) et en sociologie (entre vous et moi, en quoi de telles études peuvent-elles mener à un emploi valable?), explique son choix de travailler dans le porno pour des questions financières : il en coûte 60 000$ par année pour étudier à Duke, et sa famille n'est pas en mesure de payer pour elle. Elle souhaite graduer sans dettes d'études, et l'industrie du porno lui offre cette possibilité :

However, the answer is actually quite simple. I couldn't afford $60,000 in tuition, my family has undergone significant financial burden, and I saw a way to graduate from my dream school free of debt, doing something I absolutely love. Because to be clear: My experience in porn has been nothing but supportive, exciting, thrilling and empowering.

Voici un tableau qui donne un estimé de ce qu'il en coûte pour étudier une année à Duke :


Étudier à Duke coûte cher donc... Est-ce que dans un tel cas, choisir un programme en "sciences molles", comme une double majeure en études des femmes et en sociologie est un bon investissement? Quels débouchés d'emplois peuvent s'en suivre, sinon quelques possibilités dans un programme subventionné par les contribuables, comme un poste dans le domaine communautaire ou en enseignement dans le même domaine? Enfin...

Une table de salaire selon le type de scène
Quel peut bien être le salaire d'une dame impliquée dans l'industrie pornographique? Dans un entrevue avec Business Insider, en 2012, Mark Spiegler, un des agents les plus connus dans l'industrie, a indiqué que pour une scène de sexe fille-fille, une femme peut espérer gagner 800$, alors qu'elle aura droit à 1000$ pour une scène fille-gars. Une scène de sexe anal est payée 1200$, tandis que pour une double pénétration, le total peut monter à 4000$.

Tout cela veut dire qu'un dame réalisant une scène hétérosexuelle chaque jour, durant une semaine de chaque mois, peut réaliser un gain net de 84 000$ en une année, ce qui la place 70e en rang centile, par rapport au reste de la population des États-Unis, en terme de revenus.

Belle Knox / Miriam Weeks

Belle Knox / Miriam Weeks
Miriam Weeks, dont l'alias porno est Belle Knox, a donc fait sur une base régulière l'aller-retour entre la Caroline du Nord et la Californie pour gagner des sous. Cependant, un étudiant de Duke l'a reconnue, l'histoire s'est propagée, et maintenant, les projecteurs sont tournés vers elle. C'est la raison pour laquelle elle a réalisé des sorties médiatiques sur le sujet.

Je crois que son entrevue avec XOJane contient des perles bonnes à retenir. Voici quelques extraits de son entrevue :

Belle Knox / Miriam Weeks
For me, shooting pornography brings me unimaginable joy. When I finish a scene, I know that I have done so and completed an honest day’s work. It is my artistic outlet: my love, my happiness, my home.

I can say definitively that I have never felt more empowered or happy doing anything else. In a world where women are so often robbed of their choice, I am completely in control of my sexuality. As a bisexual woman with many sexual quirks, I feel completely accepted. It is freeing, it is empowering, it is wonderful, it is how the world should be.


La dame affirme qu'elle sent qu'elle ne s'est jamais sentie aussi libre et en contrôle d'elle même. Curieusement, elle continue tout de même à utiliser un alias pour s'identifier, et les photos où elle apparaît sont disparues du site de l'Université Duke. Si faire du porno est si « empowering », pourquoi a-t-elle agi ainsi en tentant de faire disparaître toute trace liant à sa véritable identité?

Elle affirme aussi avoir le plein contrôle sur sa sexualité. Est-ce vraiment le cas?L'extrait suivant me semble plus révélateur encore quant à la perception du monde de Miriam Weeks :


The threat I pose to the patriarchy is enormous. That a woman could be intelligent, educated and CHOOSE to be a sex worker is almost unfathomable.

Je ne crois pas que les féministes vont l'apprécier celle-là. En étant actrice porno tout se disant une femme intelligente, éduqué, et ayant librement choisi d'être une travailleuse du sexe, « Belle Knox », considère être un MENACE AU PATRIARCAT. Ouf! Elle croit vraiment ce qu'elle affirme celle-là?

J'ai plutôt l'impression que Miriam Weeks représente une menace pour le féminisme, parce qu'en agissant comme elle le fait, elle démontre plutôt qu'une femme « éduquée » peut être encore plus encline à se faire facilement de l'argent en se servant de son apparence et en baisant à l'écran!

Hum! Désolé Miriam/Belle, mais je ne crois pas du tout que tu représente une menace au patriarcat parce que tu paies ton éducation en réalisant des fellations à l'écran, car le monde entier te considère plutôt comme une pute... Seule une femme déconnectée de la réalité peut considérer être une icône du féminisme en travaillant de la sorte dans l'industrie du sexe!

Miriam Weeks n'est certainement pas aussi bien dans sa peau qu'elle affirme l'être. J'ai visionné quelques vidéos mettant en vedette « Belle Knox » et j'ai remarqué un détail particulier : on peut apercevoir des cicatrices résultant fort probablement de séances d'automutilation sur les mollets de la dame. Les images qui suivent ne sont pas des plus claires, je les ai censurées et j'ai modifié l'une d'elles pour rendre les cicatrices plus évidentes mais on peut les apercevoir quand même :



Automutilation, sexualité débridée, une comportement démontrant une confiance démesurée en elle-même (quoi qu'il ne s'agit probablement qu'une apparence)... Ce sont quelques signes qui indiquent que cette pauvre jeune femme a vécu des moments difficiles dans son passé. L'automutilation est un signe de mal-être et/ou d'abus sexuels vécus dans l'enfance, c'est d'ailleurs un mal en progression constante chez les adolescents de nos jours. Je serais porté à croire que dans son cas, le tout origine de l'absence d'une figure paternelle significative dans son milieu familial.

Divers groupes féministes vont assurément reprendre cette histoire pour s'attaquer encore une fois au patriarcat et à ses « conséquences néfastes » sur les femmes. Ces groupes devraient peut-être se demander plutôt en quoi la destruction de la cellule familiale traditionnelle, dans laquelle le féminisme radical a joué un rôle prépondérant, a mené le monde où il en est maintenant, et engendré des femmes mentalement dérangées comme « Belle Knox ».


Décès du chanteur country Georges Hamel
J'apprends cet après-midi le décès du chanteur country Georges Hamel.

Je n'aime pas du tout le country, j'ai été obligé d'animer l'émission à SADM le samedi soir à maintes reprises, par manque de personnel, et je vous avoue l'avoir fait bien malgré moi. C'était ma porte d'entrée à la station en 1992-1993, c'est ainsi que je me suis fait les dents, dans une émission où les appels du public sont nombreux.

Georges Hamel
 À mon retour en ondes, en 2007, on m'a demandé à quelques reprises d'animer l'émission. Je n'en avais pas envie, mais j'ai eu droit à une aide précieuse. Tommy Therrien, un gars de mon coin de pays qui s'y connaît plus dans le domaine, m'a donné un bon coup de pouce. Tommy était à mon avis un plus pour l'émission "Country Express", mais mon patron ne pensait pas comme moi et a refusé de l'engager, ce qui a été une grossière erreur si vous voulez savoir mon avis.

Tommy Therrien avait comme objectif d'avoir en ondes quelques artistes country. Il  a donc rejoint Georges Hamel pour qu'il nous accorde une entrevue. À jaser avec le bonhomme, je peux vous dire qu'il était vraiment mais vraiment sympathique. Un entretien agréable, non seulement en ondes, mais aussi hors de celles-ci, et il nous avait par ailleurs à ce moment dit qu'il éprouvait des problèmes de santé, sans toutefois tomber dans les détails.

Il est fort intéressant de noter aussi qu'il a vendu des milliers d'albums sans grande publicité et sans téter des subventions, contrairement à tellement d'artistes québécois et sans se lamenter "que les stations ne font pas tourner sa musique." Il a tout mon respect pour cela. 

R.I.P. Georges Hamel, je n'aime pas du tout le country, mais vous avez toute mon admiration!

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