mercredi 1 janvier 2014

Sujets du 2 janvier 2014

Proverbe/citation du jour
«Quand l'orgueil chemine devant, honte et dommage suivent de près.» -Gabriel Meurier


Pascal Bérubé ne doit pas apprécier...
Mon petit doigt me dit que le député de Matane-Matapédia et ministre délégué au Tourisme, Pascal Bérubé, ne doit certainement pas apprécier un texte de Johanne Fournier paru dans le journal Le Soleil le 31 décembredernier :




Pascal Bérubé: ce politicien qui aime les médias
Johanne Fournier
Collaboration spéciale, Le Soleil

(Matane) Il y a de ces élus qui fuient les médias comme la peste et d'autres qui organisent des conférences de presse à de bien rares occasions. On ne peut pas en dire autant de Pascal Bérubé. Que ce soit à titre de député de Matane-Matapédia, de ministre délégué au Tourisme, de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent ou pour représenter ses homologues au conseil des ministres, le politicien multiplie les conférences de presse et les communiqués. 


Rares sont les semaines où son nom n'est pas mentionné ou que sa photo n'est pas publiée dans les médias régionaux. Le parlementaire de 38 ans est partout. Par l'entremise d'annonces importantes de plusieurs millions de dollars destinés à des réfections de routes, aux écoles de sa circonscription, aux infrastructures d'assainissement des eaux ou au développement touristique de différentes régions du Québec, il inaugure un tronçon de route, un immeuble à logements ou même un ascenseur. Il souligne les 40 ans d'une garderie, remet 7500 $ pour un tournoi de hockey et un autre 10 000 $ pour soutenir le soccer. 


Pascal Bérubé rencontre des élus au lendemain des élections municipales du 3 novembre, rend visite aux doyens des municipalités régionales de comté de sa circonscription lors de leur anniversaire et est reçu dans une fonderie. 


Comme il le faisait déjà au cours de son dernier mandat, le député continue à tenir ses bureaux de comté itinérants dans les différentes municipalités de son territoire. 


Les communiqués de presse fusent. Que ce soit pour saluer les annonces de ses collègues au conseil des ministres, féliciter son gouvernement pour un plan d'action, exhorter le fédéral à apporter des correctifs à l'assurance emploi, inviter les gestionnaires d'entreprises touristiques à s'inscrire à une formation ou rendre hommage à des citoyens de sa circonscription, le parlementaire utilise les médias à satiété. 


Bénéfices 


En retire-t-il quelque chose, de cette forte présence médiatique? Difficile à savoir, puisque le principal intéressé refuse de répondre à la question. «J'aimerais mieux que Le Soleil me couvre, plutôt que de parler de ce sujet qui ne m'intéresse pas, fait-il savoir. Je mets fin ici à l'entretien.» 


Chose certaine, un coup de sonde rapide auprès des organismes qui reçoivent sa visite ou, encore mieux, un chèque ne s'en plaignent vraiment pas. Les journalistes ne lui reprochent pas non plus son sens des médias. Ils peuvent le «suivre» sans devoir courir après. 


Sa popularité lui rapporte sûrement. Les chiffres ne mentent pas. Les majorités récoltées lors des dernières élections ont été directement proportionnelles à sa présence accrue dans les médias. Après avoir perdu par 33 voix en 2003, il l'a emporté par 213 votes en 2007, puis par 4086 en 2008 et enfin par une écrasante avance de 15 000 voix lors de la dernière campagne.


En lisant le tout, je crois y sentir une touche d'ironie... Je note ce passage de l'article de Johanne Fournier :



L'article ne fait qu'exposer des faits. Johanne Fournier effectue un excellent travail comme journaliste, je tiens à le souligner. Je trouve par contre dommage qu'on n'y précise par que les milliers de dollars annoncés par le député de 38 ans sont en bout de ligne ceux des contribuables, certainement pas les siens.

Bérubé pourrait bien une fois encore chigner, jouer à la victime, et appeler la journaliste pour se plaindre de son article. Croyez-moi sur ce point, je connais le « moineau », qui a effectué le même manège à mon endroit en 2007-2008, en disant d'abord être attristé de mes commentaires en ondes, pour un peu plus tard tenter de m'acheter en m'offrant des subventions pour un potentiel club de tir et un montant pour permettre l'installation d'une répétitrice de radioamateur à Sainte-Anne-des-Monts.

Il y a ensuite eu en mai 2008 un courriel à mon patron en lien avec des commentaires que j'ai émis à son endroit dans le blog du « Cartable » de Cap-Chat (qui n'avait aucun lien avec mon emploi d'animateur) où il a écrit noir sur blanc qu'il ne collaborerait pas avec la station tant que je serais en ondes. Vous savez peut-être la suite, avec des menaces de plaintes au CRTC et en justice (avec un supposé dossier de 25 attaques de ma part à son endroit), mon congédiement de CJMC, puis ma victoire en arbitrage où il a été clairement démontré que mon renvoi n'était pas justifié.

Regardez à nouveau la photographie de Bérubé ci-haut, où on le voit en compagnie d'élèves du secondaire qui ne sont même pas en âge de voter. On devrait carrément interdire à des élus en fonction de se vendre ainsi en utilisant des jeunes d'âge mineur!

Pascal Bérubé n'aime pas les médias, en fait, il aime plutôt que ceux-ci parlent de lui, et ne le fassent uniquement que dans un sens qui lui plaît.

J'ai l'impression que la presse commence à en avoir assez de se faire sans cesse bombarder de demandes de sa part, que ce soit pour afficher ses photos ou pour publier le moindre communiqué émanant de ses bureaux.

À force d'agir de la sorte, ce député va finir par scier la brancher sur laquelle il est assis, et orgueilleux comme il l'est, Pascal Bérubé va trouver la chute difficile, et tôt ou tard, elle va se produire. Bérubé n'aurait alors personne d'autre que lui-même à blâmer pour sa chute!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de faire parvenir votre commentaire. Il apparaîtra sur la page suite à son approbation.