mercredi 14 août 2013

Sujets du 14 août 2013

Proverbe/citation du jour
«Deux personnes disent toujours oui, le politicien et la prostituée.» -Wail Bouabid


Ce paquet de roches en dérange certains? Pas moi!
L'aménagement rocheux situé le long de la route 132, entre Marsoui et Rivière-à-Claude vous dérange? Pas moi!

Photo courtoisie
J'ai récemment lu une lettre d'un dénommé Denis Gaumond, un habitant «de Petite-Vallée et de Montréal » dégoûté par ces travaux, dans l'édition Internet du Riverain. Sa lettre, jouant dans le registre de la poésie, interpelle les députés Gaétan Lelièvre et Pascal Bérubé, les enjoignant à faire modifier ce mur honteux qui défigure notre paysage...

Une réponse rapide est venue de la part de Gaétan Lelièvre (je suis surpris, pour une fois, de constater que notre cher Pascal «Kid Kodak» Bérubé, ne soit pas le plus rapide sur la switch, mais il se pourrait qu'il ait pour une fois laissé un espace médiatique pour un collègue péquiste, à moins qu'il eut été trop occupé ailleurs, sur Facebook ou sur Twitter, pour voir passer la lettre de monsieur Gaumond, enfin...)

Cet enrochement est laid? Soit! Je l'avoue : moi aussi je trouve cela laid, MAIS, malgré tout, cela demeure tout de même l'une des solutions les plus efficaces pour protéger la route qui coure le long des « pleins », comme on les appelle si bien.

Il est facile pour un voyageur qui passe ici en été de se plaindre qu'il ne voit pas «la mer» sur deux ou trois kilomètres, mais ce n'est là qu'une infime portion des dizaines de kilomètres de la route qui ceinture la péninsule. Il est facile de pleurer comme une madone face à cette «horreur» mais combien coûterait une solution alternative laissant le paysage intact ou presque? Qui, de ces amants de la belle Gaspésie bucolique, aurait à supporter une route démolie par les tempêtes qui la détruisent hors de la saison touristique, comme celle du 6 décembre 2010??? Ceux qui braillent le plus fort ne sont jamais ceux qui supportent les coûts, ils sont en fait plutôt du genre à faire payer les autres...

Dans sa réplique, Gaétan Lelièvre souligne que la 132 est le seul lien routier en de nombreux endroits sur le territoire, et que lors de la tempête de 2010, ce lien a été coupé plusieurs jours. La solution mise en place est laide (comme je l'ai mentionné plus haut, j'en conviens) mais selon les ingénieurs, elle pourra protéger la route durant 75 ans. Même si cette période n'est finalement que de 50, voire même 25 ans, c'est déjà un pas en avant sur une solution coûteuse qui donnerait une belle vue aux touristes mais qui serait «scrap» au bout de cinq ans...

Reste à voir maintenant si Gaétan Lelièvre saura tenir ses culottes et défendre une solution durable comme celle de l'enrochement actuel, ou s'il va céder aux demandes d'une poignée de mécontents pour garder une belle figure en sauvegardant quelques votes. Pour une fois, Lelièvre a une occasion de prouver à un individu de mon genre s'il sait tenir ses culottes ou s'il n'est rien d'autre qu'un « Yes Man » qui ne va que dans la direction d'où il peut tirer un avantage comme son collègue de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé!

Pour plus de détails :


«Kid Kodak Rides Again»
Je ne prévoyais pas du tout parler du député de Matane-Matapédia en ce jour, mais une fois encore, voyant son nom apparaître dans divers médias, je ne peux m'empêcher de faire allusion à celui qui, à mon avis du moins, en profitant de la moindre occasion pour apparaître dans les médias, est devenu le Denis Coderre de la politique québécoise...

Une exposition sur les «Grands Québécois» est présentée à Luceville jusqu'au 17 août prochain? Kid Kodak a trouvé le moyen de faire apparaître dans l'Avantage sa photo avec la peintre au cœur du projet, en utilisant bien entendu l'image de René Lévesque, un premier ministre souverainiste qui, contrairement à tellement d'autres personnes supportant son idéal, respectait au moins les gens qui ne le partageaient pas :

Photo courtoisie, L'Avantage
Au bulletin de nouvelles régionales de Radio-Canada, Kid Kodak était encore présent ce soir, cette fois dans une nouvelle portant sur l'hébergement illégal en Gaspésie. Afin de lutter contre ceux et celles qui offrent un hébergement touristique sans permis, le député a déclaré ceci : «J'ai entendu votre volonté d'éradiquer l'hébergement au noir, explique le ministre, et en même temps, proposez-moi des moyens concrets qui vont nous permettre assez rapidement d'envoyer un signal.»

http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2013/08/13/007-gaspesie-hebergement-illegal.shtml

Y en a-t-il parmi vous qui ont déjà remarqué que Pascal Bérubé vérifie toujours le sens du vent avant de poser le moindre geste? Il n'hésite jamais à pourfendre un adversaire ou à dénoncer une situation quand cela est payant pour lui, sans jamais toutefois se mouiller, repoussant toujours vers les autres tout ce qui peut l'obliger à se mettre dans l'eau chaude et à faire face à une controverse afin de veiller au bien commun...

Bérubé n'est rien d'autre qu'un Kid Kodak, une pute médiatique à la Denis Coderre qui, sous de belles apparences, ne fait rien d'autre que de vendre son image pour assurer sa position, alors que le peuple en fait les frais.

Si les médias faisaient leur travail de manière juste et équitable, jamais de tels individus n'auraient la vie aussi facile pour s'imposer. Je crois que l'allégeance péquiste de plusieurs représentants des médias, notamment à Radio-Canada, fait en sorte que des individus comme Pascal Bérubé ont devant eux une route ouverte pour agir comme ils le font. J'ai monté depuis trois ans un dossier sur le sujet et un de ces jours je me promets de vous en dévoiler le contenu. S'il y a un ménage à faire au niveau politique au Québec, un ménage s'impose aussi dans nos médias.

J'y vais d'une prévision ici pour terminer mon billet : je peux vous prédire à l'avance qu'advenant le cas où P.A. Beaulieu présenterait sa candidature à un poste politique, qu'il soit au niveau scolaire, municipal, provincial ou fédéral, et il le fera certainement pour un parti marginal penchant dans le libertarianisme, il y a fort à parier que soudainement, les médias sociaux seront inondés de messages négatifs à son endroit, rappelant ses positions « misogynes », « racistes » ou de n'importe lequel autre point de vu négatif à son endroit...

À vous de deviner alors, si cela se produit, qui aurait le plus intérêt à le détruire de la sorte, et pourquoi...

Pour plus de détails :


Documentaire du jour : Une imprimante en Lego
Qui parmi vous, du moins parmi les plus vieux qui ont vécu l'ère « avant Internet », n'a pas joué avec des blocs Lego?

Un individu a créé une imprimant à l'aide de blocs Lego. Vous pouvez admirer son œuvre en suivant le lien ici bas...

Autant vous le dire, j'ai donné plusieurs de mes jouets d'enfance à de petits voisins, mais ma boîte de Lego est intacte, dans le haut d'un placard, prête pour P.A. Junior, tout comme mon bon vieux kit 200 montages en 1 de Radio Shack... Et vous de votre côté?

Pour plus de détails :


Photo du jour
La route 299, dans le Parc de la Gaspésie, en juillet 2013.

3 commentaires:

  1. Bonjour M. Beaulieu. Je suis bien d'accord avec vous qu'il est nécessaire et même essentiel de mettre en place une solution durable à ce problème de route sur les pleins. Sécurité et durabilité, oui. Mais aussi esthétique. Cela est tout à fait possible et à moindre coût à terme. Il ne faut pas monter un tel mur, lequel non seulement masque la mer, mais qui aussi devient très non sécuritaire l'hiver venu. Corridor de vent, de poudrerie, de congères qui attirent les autos vers lui, nuisance au passage de la charrue qui lui fera la vie dure, etc. En plus, il ne remplira pas sa mission, car on permet aux vagues de venir se briser sur lui. Il ne faut pas un mur, il faut un rempart de type jetée, donc en largeur de façon à éloigner la casse de la vague. En Gaspésie, cette technique de protection contre la mer est très connue et utilisée. Je m'arrête ici sur une question: que faites-vous de l'impact touristique fort négatif que le projet actuel provoque? La Gaspésie peut-elle se priver ainsi de cette rentrée de fonds? Il nous faut donc trouver une solution qui remplie les objectifs de sécurité, de durabilité et d'esthétique permettant la conservation du caractère distinct de ces espaces uniques en bord de mer, même en Gaspésie. Nous pouvons le faire à moindre coût pour l'ensemble des Québécois. Merci et au plaisir.

    Denis Gaumond
    Petite-Vallée et Montréal

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    Réponses
    1. D'abord, je vous remercie de prendre le temps de venir inscrire ici vos commentaires monsieur Gaumond.

      Tout est une question de coûts. Si cette solution de l'enrochement a été adoptée, c'est probablement parce qu'elle est l'option la plus efficace et avec le meilleur prix. Comme vous je trouve le tout laid, mais je me dis qu'en de nombreux autres endroits les touristes peuvent admirer le paysage, notamment entre Tourelle et Cap-au-Renard.

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  2. C'est vrai. De plus, je suis passé par là avec mon VUS et j'ai très bien vu la mer. Peut-être que en Miata on voit rien. ça doit dépendre des véhicules. Mais il est vrai que c'est laid mais c'est bien fait.

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