mercredi 13 mars 2013

Sujets du 13 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«La communication est indispensable, jamais suffisante.» -Laure


Ce que vous dévoilez à votre sujet sans vous en rendre compte en cliquant « j'aime » sur Facebook
Il est surprenant de constater à quel point les utilisateurs de Facebook dévoilent nombre d'informations à leur sujet sans même s'en rendre compte, et ce même de manière voilée.

Une équipe de psychométrie de l'Université Cambridge, en collaboration avec Microsoft, a créé une série d’algorithmes qui permettent de déterminer avec une précision surprenante diverses informations à propos d'utilisateurs du site de socialisation, notamment à propos de leur sexualité, de l'usage potentiel de drogues et même si leurs parents se sont séparés alors qu'ils étaient encore enfants.

Pour ce faire, l'équipe a analysé des données provenant de comptes de 58 000 utilisateurs de Facebook employant une application nommée myPersonality. Via cette application, les utilisateurs visés ont partagé des données privées comme leurs résultats de tests de QI et ont répondu à diverses questions, à savoir si leurs parents étaient mariés, s'ils fumaient ou s'ils buvaient de l'alcool. En analysant également les « j'aime » de ces utilisateurs, on a pu utiliser les statistiques obtenues pour déterminer des tendances chez les autres utilisateurs en utilisant des « j'aime » seulement. On a ensuite déterminé avec un certain degré de précision :

  • L'orientation sexuelle d'un homme (88%)
  • La race de l'individu (95%)
  • Si la personne fume (73%)
  • Si la personne est démocrate ou républicaine (85%)
  • Si la personne est chrétienne ou musulmane (82%)
  • Divers traits de personnalité et la stabilité émotionnelle (62 à 75%)


L'étude a permis de faire des correlations inattendues, comme par exemple que les gens qui aiment les frites « tortillées » ont un quotient intellectuel supérieur, et que les gens qui aiment la page Facebook « Glisser sur un plancher avec une paire de bas » sont moins susceptibles de se droguer.

Facebook a refusé de commenter.

Les auteurs de l'étude tirent une sonnette d'alarme quant aux réseaux sociaux et comment on peut les employer pour obtenir des informations sur les utilisateurs, et ce même si ceux-ci tentent de les garder privée. Par exemple, moins de 5% des utilisateurs qu'on croient gays font partie de groupes où cette tendance sexuelle est clairement affichée.

Un des auteurs de l'étude, Michal Kosinski, a déclaré au Financial Times que les techniques employées par l'université peuvent aisément être copiées par une compagnie pour déterminer des attributs qu'une personne ne souhaite pas partager, par exemple son orientation sexuelle ou son appartenance politique. L'étude a utilisé des moyens peu poussés mais une multinationale, disposant d'un plus gros budget, pourrait créer un système plus efficace encore afin d'obtenir des informations plus précises.

Les compagnies à la tête de sites de socialisations pourraient être forcées ou tout simplement tentées de vendre de telles informations en les rendant plus aisément accessibles à des compagnies de marketing ou des fournisseurs Internet.

Les données personnelles d'utilisateurs d'Internet deviennent une grosse « business » de nos jours. Par exemple, les compagnies de crédit peuvent déterminer la solvabilité d'un individu grâce à ses informations en ligne, une compagnie peut orienter une campagne publicitaire ou l'envoi de coupons rabais grâce à ces mêmes informations et un employeur peut utiliser Facebook pour déterminer si un candidat mérite ou non de faire partie de l'entreprise.

Kosinski précise que l'étude n'a pas pour but de décourager les utilisateurs de partager des informations en ligne. Il suggère plutôt aux utilisateurs d'augmenter le niveau de sécurité relatif à leurs informations personnelles disponibles en ligne et de faire affaire avec des compagnies qui protègent au mieux les informations privées, sinon de faire pression sur celles-ci pour qu'elles soient plus vigilantes sur ce point.



Une manifestation contre le maire de Saint-Léon-le-Grand
Une manifestation contre le maire de Saint-Léon-le Grand doit se dérouler à partir de 11h aujourd'hui dans cette petite municipalité de la Vallée de la Matapédia. Une invitation à ce sujet circulait sur Facebook hier :


On note que des représentants du PQ, du BQ, de syndicats et de groupes sociaux seront présents selon les organisateurs.

La fameuse « manif » aura-t-elle finalement lieu? Steve Lamontagne a indiqué sur les ondes de Rouge FM plus tôt ce matin qu'il démissionnait de son poste de maire pour des raisons familiales.

Radio-Canada annonçait déjà vers 8h sur son site Web que des conseillers demandaient sa démission. Le Blog a pour a part obtenu des informations indiquant qu'en fait, ce serait deux des conseillers du villages qui auraient fait une telle demande. La nouvelle a depuis été modifiée par Radio-Canada.

Divers mouvements de protestation ont cours depuis les début des années 2000 dans ce village. Déjà, en 2003, il y a eu des contestations relatives à l'implantation d'une porcherie. Il y a eu depuis de la bisbille relative à l'exploration et l'exploitation pétrolière sur le territoire, de même que l'affaire récente relative aux déclarations du maire en lien avec les chômeurs.

Je serais curieux de savoir quels liens entretiennent les gens s'opposant à celui qui est maintenant l'ex-maire de la municipalité avec le BQ, le PQ et d'autres partis. S'agit-il uniquement de gens de la municipalité? Rappelez-vous ce qui s'est passé dans le cas concernant l'ex-député de Gaspé, Georges Mamelonet, ses opposants alors qu'il était maire de Percé et lorsqu'il était député avaient de nombreux points en commun et les mêmes noms revenaient. Serait-ce encore le cas ici?

La situation qui prévaut à Saint-Léon-le-Grand n'est pas unique. Dans combien d'autres localités du territoire les gens s'opposant à toute forme de développement économique tiennent toujours le haut du pavé et réussissent à obtenir l'abandon de projets et la démission d'élus ne penchant pas « du bon bord »?

Pendant ce temps, le taux de chômage demeure élevé et ces mêmes manifestants crient contre la réforme de l'assurance-emploi mise de l'avant par le fédéral.

Maintenant qu'il est libre de ses responsabilités de maire, je suppose que Steve Lamontagne en a long à dire sur les tergiversations qui se sont déroulées dans la municipalité. En fera-t-il part à la population via les médias? C'est à suivre!

Ajout à 11h50
En consultant la section des commentaires de la nouvelle de la démission de Steve Lamontagne, je constate qu'un Internaute le traite de paresseux parce qu'il démissionne. Les censeurs de Radio-Canada laissent passer le tout. Croyez-vous qu'on aurait agit de la même manière si c'était Pascal Bérubé ou bien Jean-François Fortin qu'on traitait de paresseux?



Pour plus de détails :

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