vendredi 18 janvier 2013

Sujet du 18 janvier 2012

Proverbe/citation du jour
«Le principe de la pénurie fonctionne à l’inverse de l’érotisme : plus la queue s’allonge, moins la ménagère est contente.» -Bruno Masure


Et si une pénurie d'essence se produisait au Québec?
La petite communauté de Chevery, comptant 200 habitants, est située à 500km à l'est de Sept-Iles et n'est accessible que par bateau et par les airs, n'étant pas reliée au réseau routier. Les gens qui y vivent font présentement face à une pénurie d'essence, parce que la capacité de stockage de carburant est limitée, à cause notamment de réservoirs non conformes. On discute présentement de la possibilité de construire un réservoir de 150 000 litres et il en coûterait $500 000 pour le faire, mais entre temps, on envisage d'alimenter la communauté par hélicoptère. Une quarantaine de voyages seraient nécessaires, pour un coût total estimé à $40 000.

Dans le cas de Chevery, on ne parle que d'une bourgade de 200 habitants en milieu isolé, des gens qui ont l'habitude de vivre des pénuries temporaires et de faire des réserves pour pallier aux manques, mais que penser de la possibilité qu'une pénurie beaucoup plus grande se produise?

Vous souvenez-vous de ce qui s'est passé en 1996 quand des inondations ont coupé le Saguenay et la Côte-Nord du reste de la province? Il s'agissait dans le cas de la Côte-Nord de coupures à quelques endroits le long de la 138, et déjà on paniquait à l'idée de manquer de fournitures essentielles. Imaginez maintenant ce qui se produirait en cas de problème plus grave encore.

Bien sûr, le scénario que j'évoque ici n'est qu'une pure hypothèse est le risque qu'il se produise est limité, mais il peut se produire quand même : si une guerre mondiale nous coupait de toutes les sources d'approvisionnement au Moyen Orient, que se produirait-il au Québec?

Être moins dépendant au pétrole, c'est une bonne chose, je suis d'accord sur ce point contrairement à ce que pensent plusieurs de mes détracteurs, toutefois, nous aurons besoin du pétrole encore longtemps, car il ne sert pas qu'à propulser nos véhicules, il a aussi une multitude d'autres applications. Les granolas qui veulent empêcher le développement pétrolier au Québec l'oublient vite il me semble!

J'aimerais bien dans un tel cas voir la gueule de ces braillards qui passent leur temps à nous faire la morale en disant que nous devons limiter notre consommation et réduire notre dépendance au pétrole si du jour au lendemain toutes les pompes à essence du Québec étaient à sec. Ils regretteraient peut-être amèrement leur opposition systématique à des projets comme celui de Petrolia...

La population en général n'est absolument pas consciente du fait que notre réseau de distribution de biens et services est très fragile, et qu'en cas de coupure totale de celui-ci à cause d'un manque d'essence, le Québec pourrait littéralement tomber dans le chaos en deux ou trois semaines. Des gens seraient alors prêts à en battre d'autres pour un bidon d'essence ou une poche de lait en poudre, le manque d'essence ferait en sorte que les ambulances ne pourraient plus transporter de gens malades, d'autres se retrouveraient complètement isolés sans possibilité de se déplacer, etc.

Pendant ce temps, des réserves immenses reposent ici sous nos pieds, en Gaspésie, des réserves qui pourraient nous rendre beaucoup moins dépendants du pétrole extrait outre-mer, en plus du fait que le pétrole d'ici est beaucoup plus « éthique » que celui produit en Arabie, où on bafoue les droits des femmes et des homosexuels (ça les gauchistes et les écolos semblent vite l'oublier!)

Tout ça pour dire que les opposants au projet de Petrolia ne devraient pas s'arrêter qu'à la question de minimes risques de contamination pour rejeter le projet!

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