mercredi 24 octobre 2012

Sujet du 24 octobre 2012

Proverbe/citation du jour
"L'avènement du cyberespace a eu pour principale conséquence d'abaisser le seuil de patience de l'humain postmoderne à un dixième de seconde." -Jean Dion


Les dangers liés à la production de «porno maison»
Le suicide récent d'Amanda Todd, provoqué entre autres par la diffusion sur Internet de captures d'écran de la jeune fille qui s'était dénudée à l'écran, croyant qu'elle le faisait pour un autre adolescent, alors qu'il s'agissait d'un adulte qui a diffusé ensuite les images dans divers réseaux sociaux, en faisant chanter la jeune fille, est un triste événement qui nous rappelle les dangers liés à la production de photos de nudité « maison ».

Une étude réalisée par la Britain's Internet Watch Foundation (IWF) indique que 88% de la pornographie produite à la maison se retrouve tôt ou tard accessible sur Internet, et que cela se fait souvent à l'insu de la personne qui l'a produite. L'IWF a analysé plus de 12 000 images explicites mises en ligne par des jeunes gens et estime que la grande majorité d'entre elles ont été volées.


Le matériel en question est publié sur ce que l'on appelle des sites Web «parasites» qui sont souvent créés uniquement pour héberger des images à caractère sexuel présentant de jeunes sujets, et le matériel provient de diverses sources, que ce soit de téléphones cellulaires perdus ou volés, de même que d'ordinateurs personnels ou des comptes privés piratés sur des sites comme Photobucket, Flickr ou Facebook.

Ce 88%  me semble être très exagéré. Personnellement je ne crois pas que la proportion soit si élevée. Toutefois, même s'il ne s'agissait que de 25%, ne serait-ce même que de 10%, 5% ou moins encore de ces photos qui ne retrouvent en ligne sans le consentement des auteurs, c'est déjà beaucoup trop!

Les gens dont les photos et vidéos maison à caractère pornographique se retrouvent sur Internet sont-ils conscients du fait qu'une fois qu'une image est diffusée, le simple fait de la retirer du compte en ligne ne suffit plus et qu'il devient même alors impossible de complètement la faire disparaître?

Une étude réalisée auprès de 100 étudiants de sept écoles différentes dans le sud du Texas a permis de découvrir que 28% des adolescents sondés ont déjà envoyé au moins une image de nudité de leur propre personne, que 57% des jeunes ont été sollicités pour le faire, et que 31% ont déjà demandé à d'autres jeunes qu'ils leur envoient une image de nudité.

Ces résultats vont bien au-delà d'études antérieures qui indiquaient que seulement 1% des jeunes agissent ainsi.

Cette étude conclut également que les jeunes engagés dans le «sexting», autrement le clavardage à teneur sexuelle, sont plus susceptibles d'être actifs sexuellement. Les auteurs de l'étude considèrent même que le «sexting» est devenu l'équivalent moderne du «jouer au docteur» d'antan.

Les adolescents doivent donc être conscientisés des dangers liés à la production d'images maison à caractère sexuel. Cela s'applique également pour les adultes.

Des législations plus sévères pour punir les contrevenants qui diffusent de telles images de mineurs ou d'adultes, sans l'autorisation de ceux-ci, sont nécessaires, mais comme le dit le vieil adage, «Mieux vaut prévenir que guérir », alors la sensibilisation au danger est de mise et doit passer en priorité.

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