mercredi 1 août 2012

Sujets du 1er août 2012


Proverbe/citation du jour
"La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps." -Publilius


Un bilan positif pour l'Échofête? Ah ben!
Semble-t-il que les organisateurs du festival environnemental Échofête de Trois-Pistoles dressent un bilan positif de l'événement, et ce malgré la controverse entourant la présence de Gabriel Nadeau-Dubois.

On rappelle que la participation de « GND » a soulevé le mécontentement de la Ville de Trois-Pistoles et de certains partenaires financiers qui ont menacé de retirer leur subvention au festival.

Karine Vincent, la directrice général de l'Échofête, a affirmé que la conférence de Gabriel Nadeau-Dubois a attiré 400 personnes et a permis de débattre sur un enjeu de société.

Mikaël Rioux, le président et cofondateur de l'événement, a souligné que la médiatisation entourant la participation du représentant de la CLASSE a augmenté le nombre de festivaliers, mentionnant aussi que c'est un «festival engagé».

Le tout a attiré des gens?

La controverse a attiré des foules?

400 personnes attirées par Gabriel Nadeau-Dubois? Je suis surpris, compte tenu de la «popularité » de l'homme, que ce nombre n'ait pas plutôt été 4000...

Et qu'en est-il des profits et retombées économiques dudit événement et de l'assistance totale? Est-ce que les contribuables forcés de financer indirectement le tout peuvent avoir accès à des données réalistes sur ces points?

Et pendant ce temps, Victor Lévy Beaulieu, qui a bénéficié pendant tant d'années de fonds publics pour financer son propre salaire et ses oeuvres, crie au scandale et à la censure « libérale », pendant qu'une présentation théâtrale fait faillite...

J'ai encore en mémoire un argument des artistes contre Harper lors d'une campagne au niveau fédéral, des gens qui disaient qu'un dollar investi en culture rapporte 11 dollars en retombées indirectes...

Si vos festivals et vos activités culturelles sont si rentables, pourquoi avez-vous besoin de l'argent de tous les contribuables pour les finances hein?


Pour plus de détails :


Être dépendant à Internet - par Nicolas Poulin-Gagné
Oui, ça existe. Il existe la dépendance aux jeux de rôles, la dépendance à la cybersexualité, la dépendance aux jeux d’argent et de hasard, la dépendance aux forums, et j’en passe. Un exemple? Dernièrement, le jeu «Diablo III» est arrivé sur nos tablettes; aux États-Unis, je ne me rappelle plus des chiffres exacts, mais il y a eu une explosion de diagnostics de cyberdépendance. Surtout masculine (pour les jeux de rôles), il y a même eu un mort en Corée du Sud. Ce jeune homme a oublié de manger, dormir, et aller aux toilettes pendant plus de 26 heures. Allez fouiller sur Google, c’est une histoire vraie. 

Mais, aujourd’hui, je vais parler de la cyberdépendance en général. Bref, être accroc au Web. Sans étaler les critères diagnostics officiels, je vais expliquer le dépendant «type». La personne tente de cacher à ses proches l’importance de l’usage d’internet. Exemple: vous êtes sur facebook 4-5 heures par jour, mais vous dites à tout le monde «Bah, je sais même pas comment ajouter un ami facebook!». De plus en plus de temps consacré sur les nouvelles technologies, perte de notion du temps sur internet, abandon d’activités sociales au profit du Web, etc. Il existe même des symptômes de sevrage! Avec une période d’abstinence, on peut voir des réactions qui démontrent une certaine instabilité, de l’irritabilité, de la colère, et peut même provoquer de l’insomnie!

Mais comment est-ce que ça se développe, cette dépendance? Il existe une théorie qui s’appelle «Théorie de la compensation». En fait, certaines personnes auraient des lacunes sur l’estime de soi, dans des relations interpersonnelles, et même, de connaissance sur soi-même. Et, sans pouvoir s’affirmer dans le monde réel (par peur de rejet, par peur de stress, ou tout autre raison valable), ces mêmes personnes peuvent être eux-mêmes sur internet. Pourquoi? Entre autre, parce qu’internet permet de garder l’anonymat, et surtout, offre une porte de sortie très rapide en cas de problème. Bref, le web devient une source de conseil, soutien, et pourquoi pas de romance!

Encore une fois, pour régler ces problèmes, des thérapies «cognitivo-comportementales» sont utilisées dans la majorité des cas. On ne peut pas viser l’arrêt complet, comme dans le cas de l’alcool ou les drogues, car maintenant, TOUT se fait sur internet. Il faut viser une meilleure compréhension de son problème, et miser sur une utilisation modérée d’internet. Il faut éliminer les sphères dont l’usage peut être problématique.

Juste pour ceux qui sont un petit peu coquins, je termine en parlant de cybersexualité. Il existerait trois caractéristiques à la dépendance à la sexualité sur le net : Perte de liberté de choisir d’arrêter ou de continuer un comportement sexuel; Continuation du comportement sexuel malgré la connaissance du problème; Pensées obsessionnelles concernant le comportement sexuel.

Mesdames, vous «flirter» avec un certain BlackDick32 sur un forum à chaque soir à l’insu de votre mari, et quand vous avez des relations sexuelles avec votre conjoint, vous pensez toujours à votre BlackDick32 (même sans l’avoir jamais vu, ni rencontré)? Peut-être que vous devriez y réfléchir.

Messieurs, vous téléchargez du contenu pornographique à tous les jours, et vous êtes rendus à connaître la plupart des vidéos/photos sur un site internet? Vous connaissez la date de fête de plusieurs actrices pornographiques, mais vous avez de la difficulté à vous rappeler la date de fête de votre conjointe? Vous aussi, vous devriez y réfléchir.

Vous n’êtes peut-être pas atteints. Mais... Réfléchissez-y seul. Ou en couple. Ou avec un ami. Ou avec un psychologue. Bref.

Sur ce, je vais jouer à Diablo III.

Bonne semaine!

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