samedi 21 juillet 2012

Sujets du 21 juillet 2012


Proverbe/citation du jour
"On ne fait pas ce qu'on veut et cependant on est responsable de ce qu'on est." -Sartre (Jean-Paul)


Des idées pour aménager votre escalier
L'espace qui se trouve sous l'escalier menant à l'étage dans votre maison est un vide qui ne sert à rien et vous aimeriez l'aménager? Que dire d'un espace pour des tiroirs ou une niche pour Fido? Si vous avez des idées du genre à partager, il me fera plaisir de les présenter ici.

Une niche pour Fido

Des tiroirs pour le rangement


Personne dépendante affective, par Nicolas Poulin-Gagné


Décolle, j’ai besoin d’air ! On connaît tous et toutes une personne dépendante affective. Il s’agit peut-être de votre conjoint ou conjointe, ou peut-être d’une ex-conquête. Et, qui sait, peut-être en êtes-vous une ! Pour avoir récemment rompu, je ne peux confirmer que mon ex-partenaire était dépendante affective, mais elle avait des « tendances » dépendantes affectives. C’est ce qui m’a donné l’idée d’en parler ici aujourd’hui.

Car, oui, le trouble de la personnalité dépendante existe. Il ne s’agit pas toujours d’une dépendance dans une relation conjugale, mais très certainement de traits de caractère dépendants. En d’autres mots, c’est un besoin intense et excessif de prise en charge. C’est une personne qui à du mal à prendre des décisions, n’assume aucune responsabilité, a du mal à exprimer son désaccord, a du mal à initier des projets. Et cherche à outrance le soutien et la compagnie. Ce sont là les caractéristiques principales d’une personne atteinte d’une personnalité dépendante.

C’est pour ça qu’une personne qui cherche constamment à être en relation conjugale, et a une peur bleue d’être laissée, est appelée dépendante. La personne qui nous appelle tous les soirs, qui cherche à nous faire dire « je t’aime », et la personne qui dit toujours « film ou restaurant, c’est comme tu veux », c’est ça, la dépendante. On parle d’une dépendance qui est directement reliée à la peur du rejet ! C’est ça, la clef.

Je tiens à préciser : Comme lors des mes dernières chroniques, ce n’est pas parce qu’on a quelques caractéristiques d’un trouble que l’on est nécessairement atteint. Tout être humain a des tendances dans plusieurs dizaines de troubles mentaux. Mais, ce n’est pas tout le monde qui est atteint, bien évidemment !

Mais peut-on parler maintenant d’un trouble de la personnalité « indépendante » ? En réalité, ce trouble n’existe pas encore. Et il ne sera pas pour la 5e édition du DSM en 2013 – le DSM étant le manuel scientifique par excellent pour diagnostiquer les troubles. Tous les troubles psychologiques s’y trouvent. Toutefois, ce genre de problème d’indépendance existe. On peut le remarquer chez les autres, ou même chez soi ! Mais je ne m’avancerai pas dans ce genre de trouble. Il y a beaucoup trop de causes, caractéristiques et traitements possibles que je n’ose pas dire quoi que ce soit là dessus. Sachez quand même que, malgré l’absence d’un trouble de personnalité indépendante, des traits d’une personnalité indépendante existent. Très grande nuance ici.

Maintenant, comment traiter les personnes dépendantes? Il n’y a pas vraiment de traitement… Les thérapies les plus utilisées de nos jours sont celles qu’on appelle « cognitivo comportementales ». Ces thérapies ont pour but de donner une autre vérité aux idées abstraites, et de les appliquer dans la vraie vie. Par exemple, qu’un message texte non-envoyé par notre partenaire ne veut pas dire qu’il ne nous aime plus; c’est peut-être juste qu’il est dans l’incapacité de le faire. Et, dans ce cas, au lieu de le téléphoner, et faire une crise de panique, il faut se relaxer et faire une activité qui peut nous détendre.

Sur ce, à la semaine prochaine !

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