Proverbe/citation
du jour
"L'ordre est le
plaisir de la raison: mais le désordre est le délice de
l'imagination." -Claudel (Paul)
Les riches
travaillent plus
Combien
de personnes se plaignent en voyant aller d'autres gens plus riches
qu'eux en disant qu'ils le sont parce qu'ils ont eu plus de chance
dans la vie? Les riches sont-ils financièrement plus à l'aise parce
qu'ils sont plus rusés pour investir ou bien parce qu'ils
travaillent plus? Des chercheurs se sont arrêtés à cette question.
Une
étude réalisée par Orazio Attanasio, Erik Hurst et Luigi
Pistaferri tire comme conclusion que les Américains au niveau
d'éducation supérieur, et donc au revenu plus conséquent, passent
plus de temps à travailler et moins de temps aux loisirs que les
personnes qui gagnent moins d'argent.
Selon
ces chercheurs, l'inégalité des salaires s'accompagne aussi d'une
inégalité du temps de loisir : les hommes et femmes plus
riches et plus éduqués ont perdu une moyenne de trois heures de
loisir (télé, jeux, hobbies, web) depuis 1985. On observe une
situation contraire chez les moins privilégiés.
Pensez
maintenant à ce que des partis socialistes comme Québec solidaire
proposent pour «réduire les inégalités» en répartissant mieux
la richesse et en limitant le revenu maximum des travailleurs. En
agissant ainsi, ces militants n'oublient-ils pas que si d'une part on
doit donner l'égalité des chances aux citoyens dans la société,
on ne doit pas empêcher un individu prêt à faire plus d'efforts
pour réussir et gagner plus de le faire, et que cela fait partie de
l'ordre des choses dans la vie?
Pour
plus de détails :
Spéculation sur
des terres agricoles québécoises
On
entend peut-être peu parler de cette nouvelle en Gaspésie à cause
de la distance, mais au Lac-Saint-Jean, il semblerait que la Banque
Nationale fait de la spéculation en achetant des terres agricoles.
L'institution a déjà acquis 3100 acres de terre, et si d'autres
transactions en cours de discussion se concrétisent, 12 000 acres
supplémentaires pourraient s'ajouter.
Un
porte-parole de la banque, appelé Claude Breton, a déclaré à
Radio-Canada que les changements climatiques pourraient avoir un
effet sur la rentabilité de certaines productions dans la région,
certaines cultures pouvant devenir plus profitables avec un
réchauffement du climat.
Les
habitués de mon blog savent très bien ce que je pense de la
«poutine» liée aux changements climatiques et à la «religion
verte », mais cela ne veut pas dire que je rejette du revers de
la main l'idée que les investissements agricoles ne soient pas
rentables dans l'avenir, et je ne base pas mon raisonnement sur
l'idée de changements climatiques.
Je
crois plutôt que de nombreuses terres agricoles du Québec, même si
elles sont moins productives que celles qu'on retrouvent ailleurs le
Midwest américain ou dans la vallée de l'Okanagan par exemple,
pourraient bien finir par valoir leur pesant d'or parce qu'ailleurs
dans le monde, la population s'accroit, le nombre de terres arables
est restreint et, surtout, la quantité d'eau potable disponible pour
l'agriculture est beaucoup plus limitée.
Dans
un avenir rapproché, il ne faudra pas du tout nous étonner de voir
des Chinois débarquer en Haute-Gaspésie non pas pour nous chanter
les vertus d'éléphants blancs comme Xunlight, mais pour acheter nos
fermes laitières et nos terres laissées en friche parce qu'on en
aura besoin pour nourrir des gens l'autre côté de la Terre!
Une
bonne partie de ces efforts d'achats agricoles risque de se produire
plutôt en Afrique et dans d'autres pays en voie de développement où
les possibilités de production sont meilleures, comme au Brésil ou
en Australie, mais les fermes de production porcine, bovine et ovine
du Québec pourraient bien passer entre les mains d'intérêts
chinois ou indiens.
Nos
producteurs agricoles, qui peinent à trouver une relève pour
poursuivre la production, pourraient bien être tentés de vendre à
pesant d'or leurs terres à ces étrangers. Pourrait-on les blâmer
d'agir en ce sens? Que ferions-nous à leur place?
Pour
plus de détails :
Des outils
intelligents qui rendent les gens débiles
N'avez-vous
pas l'impression que des développements technologiques qui rendent
en principe la vie plus aisée et qui aident à l'avancement de
l'humanité ne provoquent pas parfois l'effet contraire en nous
permettant de nous enfoncer davantage dans la «bouette» de
l'ignorance et de la médiocrité?
On
peut penser aux merveilleux outils que sont les ordinateurs
personnels, qui ont fait un bond phénoménal depuis leur apparition
dans les maisons dans le courant des années 1980. Il nous est
désormais possible de communiquer avec des gens partout autour du
globe et obtenir en un claquement de doigt des informations sur
n'importe lequel sujet, sans avoir à fouiller dans une encyclopédie
ou dans les rayons d'une bibliothèque durant des heures. Vous
rendez-vous vraiment compte à quel point tout cela est peut être
devenu justement trop facile, parce que nous perdons l'envie de faire
des efforts pour apprendre?
Aussi,
si vous trouvez votre ordinateur actuel lent, rappelez-vous du passé,
ceux qui parmi vous ont déjà possédé un TRS-80, un Commodore 64
ou un TI-99/4A, et pitonné durant des heures pour réaliser un
bonhomme-allumette qui faisait un « beubye » saccadé à
l'écran à l'aide du BASIC en sachant que vous alliez le perdre en
éteignant l'appareil, parce que vous n'aviez pas le câble
nécessaire pour brancher votre ordinateur à un magnétophone pour
sauvegarder le programme sur une cassette audio!
Et que dire des
téléphones intelligents? On peut maintenant grâce à eux rejoindre
qui que ce soit à peu près n'importe où et faire parvenir à cette
personne des images, de la musique et même des films! Qui aurait dit
que cela serait possible il y a à peine de cela 15 ans?
Je me demande si tout
cela n'est pas à la fois un bien et une calamité. Les ordinateurs
qui nous aident à nous communiquer avec des gens sur un autre
continent nous isolent désormais dans nos maisons et nous ne parlons
plus à nos propres voisins, et ces maudits téléphones cellulaires
bourrés de gadgets sont assez tannants merci quand ils sonnent dans
une salle de cinéma ou dans un restaurant où l'on se rend pour
relaxer, et que dire de ces gens à qui l'on parle qui ne cessent
d'interrompre la conversation pour pitonner sur leur petit maudit
clavier de cellulaire???
Nos outils intelligents
ne sont-ils pas en train de nous rendre débiles?
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