lundi 30 avril 2012

Sujets du 30 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«Il nous faut peu de mots pour exprimer l'essentiel; il nous faut tous les mots pour le rendre réel.»
Eluard (Eugène Grindel, dit Paul)



Les deux porte-parole de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir
Photo: David Boily, La Presse

Le programme de Québec solidaire
Lors d'un congrès qui se déroulait à Montréal en fin de semaine, Québec solidaire (QS) a annoncé ses positions en vue des élections des élections à venir.

La formation politique dirigée par Amir Kadhir et Françoise David promet la gratuité scolaire du préscolaire à l'université et souhaite financer le tout en taxant le capital des entreprises bancaires et financières à 0,6% .

QS propose aussi 50 000 logements sociaux, un revenu minimum garanti de 12 000 $, la révision de l'impôt des entreprises et une assurance médicaments publique et universelle. On pense également à la possibilité de plafonner les salaires pour éviter les abus.

La formation politique est sûre d'obtenir les revenus nécessaires pour réaliser son programme. Elle souhaite le démontrer dans la prochaine campagne. Françoise David croit qu'en augmentant les impôts des plus riches d'un ou deux paliers, même s'il ne représentent que 2 % de la population, le parti pourra aller chercher plus d'un milliard de revenus supplémentaires.

Plus j'en apprends sur Québec solidaire, plus j'ai l'impression que ce parti n'est rien d'autre qu'un parti communiste déguisé. Tenez, si vous souhaitez comparer :

Ne trouvez-vous pas que les arguments économiques de la gauche québécoise reposent uniquement sur un point, soit de «taxer les plus riches»? Comment détermine-t-on qui ils sont? Ne se pourrait-il pas que la classe moyenne finisse par en faire partie et se voit tout aussi taxée pour financer les ambitions socialistes de Québec solidaire? Et si les riches sacrent leur camp, qui va payer?

Vrai qu'il y a des compagnies qui abusent, des dirigeant qui se remplissent les poches à partir de la sueur de petits travailleurs, mais en voulant mettre en place une «justice sociale», QS ne crée-t-il pas à la place un climat qui va aller à l'encontre du bien commun en décourageant chez les gens l'esprit d'initiative et entrepreneuriat, et l'envie de travailler plus pour gagner plus, car le travailleur sera découragé d'en faire plus, sachant qu'il n'en tirera aucun bénéfice supplémentaire?

Mettez-vous dans la situation d'un investisseur ou d'un entrepreneur qui veut faire des affaires et qui a le choix de le faire dans un Québec gouverné par les "Solidaires", sachant qu'il va subir une multitude de contraintes, ou bien dans une autre province canadienne à la fiscalité et aux règles plus souples. Où croyez-vous qu'il aura le plus envie de s'installer? Et peut-on le blâmer d'aller ailleurs? 

Les gens ont le droit de choisir quel parti ils veulent appuyer et pour qui ils veulent voter. Une société démocratique doit laisser aux gens la possibilité d'exprimer leur point de vue, ce qui veut dire que Québec solidaire a selon moi le droit d'exister. 

Aussi, la liberté d'expression dont je bénéficie m'amène à dire qu'un tel parti au pouvoir serait la pire des choses qui pourrait se produire au Québec, comme si après 40 années de dérive avec un mode de gestion à la "gouverne-maman", nous ne sommes pas déjà suffisamment dans le trou avec toutes les mesures sociales en place, et QS trouve qu'on n'en a pas encore assez en plus! Ouf!


Pour plus de détails :


Rapatrier au Québec l'assurance-emploi?
Un organisme appelé le Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) réclame le rapatriement au Québec du régime d’assurance-emploi. Les leaders du CNC, Pierre Céré, porte-parole, et Danie Harvey, membre de l’exécutif, ont dévoilé dimanche matin lors d'une conférence de presse leurs principaux arguments.

Le CNC se dit non partisan et ayant un objectif principal : rapatrier au Québec l’assurance-emploi. Selon l'organisme, le régime fédéral est coûteux et mal administré, fondé sur des lois accommodantes qui permettent au gouvernement de détourner des milliards de dollars, et le transfert à Québec de la compétence fédérale actuelle en matière d’assurance-emploi permettrait une meilleure adaptation du programme aux besoins propres du Québec, moins de complications pour les citoyens et une plus grande facilité d’améliorer constamment le système, indiquant aussi que plus d'un cotisant à l'actuel régime sur deux n'a pas accès aux prestations.

Le Conseil national des chômeurs a un objectif clair : un programme québécois d’assurance-chômage qui assumerait sa fonction première, soit celle de protéger les travailleuses et les travailleurs en leur assurant une sécurité économique entre deux emplois.

Je n'ai pas des connaissances approfondies en économie mais je me pose tout de même des questions en prenant connaissance des positions d'organismes comme le CNC. On a annoncé en 2011 que le déficit engendré par le régime d'assurance-emploi sera de 1,9G$ pour cette année précise, portant le déficit accumulé à 10,4G$.

Est-ce que le régime est rentable? Est-ce que le Québec reçoit plus en retour que ce qu'il envoie comme cotisations?

Pourquoi, si le rapatriement de ce programme peut être si rentable, ne l'a-t-on pas fait bien avant, que ce soit par le PQ ou le PLQ?

Le simple fait que les partis politiques ne fassent pas davantage de pressions pour que le Québec administre le programme me semble être un excellent indicateur du fait que d'un part ce ne serait pas payant politiquement, et que de l'autre, le jeu ne vaut pas la chandelle.

Pour plus de détails :


25 données statistiques inquiétantes sur l'économie des USA
Le site Web « End of the American Dream » propose un article sur 25 données statistiques alarmantes sur l'état de l'économie de nos voisins du Sud, les USA. On peut lire entre autres que :

  • L'an dernier, 53% des Américains de moins de 25 ans diplômés au niveau collégial étaient sans emploi ou sous employés.
  • En 2007, les Américains sans emploi depuis plus de 52 semaines composaient 10% des chômeurs, ce nombre est de plus de 30% aujourd'hui, et la durée de la période sans emploi a triplé depuis l'an 2000.
  • En 1950, 80% des hommes avaient un emploi aux USA, ce nombre est de moins de 65% présentement.
  • En 1962, 28% de tous les emplois des USA étaient dans le secteur manufacturier, ce nombre est de 9% aujourd'hui..
  • On estime qu'un tiers des Américains ne paient pas leurs factures en temps de nos jours.
  • Un emploi sur quatre aux USA paie pour moins de 10$ l'heure.
  • En 1960, les bénéfices sociaux comptaient pour 10% de tous les salaires. En 2000, c'était 21% et aujourd'hui, ce nombre est de 35%.
  • La valeur du dollar US chute depuis 1970. Il a perdu plus de 83% de sa valeur en 42 ans.

Et ce ne sont que quelques uns des faits notés dans la liste!

Rappelez-vous toujours de ceci : Vu l'importance des échanges économiques entre les USA et le Canada, un rhume chez nos voisins du Sud produit une grippe ici au Canada!

Pour plus de détails :

1 commentaire:

  1. Pierre Longpré30 avril 2012 à 15:50

    Bonjour

    Juste une note hors contexte de vos sujets du jour.

    Mais où est donc notre Député Pascal Bérubé ?

    Depuis quelque temps, on ne le voit nulle part dans les médias de la région ! Il se fait rare dans les médias sociaux. Que se passe-t'-il ?

    Depuis que la grève des étudiants a remué plein de sujets touchant, entre autres, la démocratie, l'enjeu principal de notre société de demain, le "fougueux" se fait silencieux, discret, voire absent des principaux débats qui touchent notre actualité, que lui appellera, politique.

    Oubedon il assume pleinement et entièrement son rôle de président de la campagne de financement du PQ en vue des éventuelles élections, oubedon il travaille sans relâche à son plan de campagne dans son nouveau comté, laissant de côté les sujets qui le portait à s'exprimer ouvertement dans un passé pas si lointain ?

    Dans un cas comme dans l'autre, on aura compris qu'il ne contrôle pas tout ce qui s'y passe.

    De un, c'est son organisation politique qui "call les shots" de sa campagne et dans l'autre, il ne peut pas être 100% sûr que toutes les contributions à son parti sont "by the book".

    Le PQ, comme le PLQ, peut être "victime" de financement "irrégulier" pour ne pas dire "holiste".

    Prédiction: c'est sûr que le député va renier catégoriquement toute possibilité de contribution "irrégulière" à la campagne de financement du PQ!

    Si jamais le contraire s'avérerait vrai, il pourrait être blamé. Quel risque ?

    Allez, bonne continuation avec votre blogue. Vos lecteurs augmentent, et c'est très mérité.

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