mardi 17 avril 2012

Sujets du 17 avril 2012

Proverbe/citation du jour

«L'Amour est beau pour ceux qui ont de quoi vivre, mais les autres doivent d'abord penser à vivre.» -Philippe (Charles-Louis)

Photo tirée de Facebook


Respect envers les vétérans

Au début du mois d'avril, des manifestants étudiants pro-grève ont collé des carrés rouges sur les soldats d'un monument érigé en 1989 sur la place George-V de Québec afin rendre hommages aux soldats du Royal 22e Régiment décédés durant divers conflits, ce qui a provoqué la colère de nombreux soldats. Ce geste est un exemple de plus du manque de respect flagrant à l'endroit de nos militaires de la part de la population francophone du Québec. Quand on ne manifeste pas contre l'intervention canadienne en Afghanistan, on souille des monuments les représentant, tout cela au nom d'un cause «sociale»!

L'attitude des francophones du Québec envers les militaires diffère de celle de la population anglophone. En fin de semaine dernière, en compagnie d'une amie que je visitais dans la baie des Chaleurs, je me suis rendu dans divers cimetières (à New-Carlisle, au Cap Noir près de New-Richmond, à Saint-Jules/Cascapédia et à Saint-Siméon-de-Bonaventure). Dans les cimetières protestants, sur la tombe de quelques vétérans, certains morts au champ d'honneur, d'autres ici en Gaspésie, on peut remarquer la présence de fleurs et de petits drapeaux canadiens, ce qui démontre selon moi que le respect est plus fort chez les anglophones que chez les francophones, car dans les cimetières catholiques romains, on n'observe rien de cela.

La tombe de Vernon Coull, un vétéran de l'Armée canadienne, située au cimetière de Black Cape, près de New Richmond (Photo P.A. Beaulieu)


Que l'on soit d'accord ou non avec des décisions du gouvernement qui obligent nos militaires à aller se battre ailleurs dans le monde, on doit au moins avoir un minimum de respect pour ces individus car ils risquent leur vie en suivant leurs ordres. Que serait aujourd'hui le Québec si des jeunes gens n'étaient pas morts à Vimy ou en Normandie en empêchant les armées allemandes de remporter la victoire? Un drapeau nazi flotterait peut-être aujourd'hui sur le Québec, et dans ce cas, la gauche québécoise aurait bien raison pour une fois de dénoncer une dictature d'extrême-droite, un vraie celle-là!

Les «Rouges» disent que nous devons protéger les acquis gagnés à travers divers combats par leurs aînés pour créer ce que l'on appelle aujourd'hui le «modèle québécois». Avant de coller des carrés rouges sur un monument en hommage aux militaires décédés, ils devraient se dire que c'est aussi grâce à ces soldats que notre société a évolué.


Pour plus de détails :

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201204/05/01-4513013-mobilisation-etudiante-des-militaires-en-colere.php


Mendiantes et princesses

Le centenaire du naufrage du Titanic est vraiment une source d'inspiration intéressante pour mon blog de ces temps-ci. Aujourd'hui, je m'arrête à l'histoire d'amour entre Jack et Rose dans le film de James Cameron.

Nombreux sont les contes de fées dans lesquels une mendiante devient princesse en rencontrant un prince charmant. C'est une histoire de la même veine qui est racontée lorsque Jack, un pauvre, rencontre une «princesse» d'un rang social supérieur au sien, Rose. Tout cela est bien beau, combien de dames ont pleuré à travers le monde à la mort de Jack, mais est-ce réaliste?

Dans la vraie vie, est-ce qu'il y a beaucoup de filles pauvres qui deviennent des princesses? Je clarifie mon exemple : est-ce que beaucoup de gens du style « Bougons » se marient avec d'autres de classe supérieure, comme par exemple les enfants de grandes familles aisées, les Desmarais ou les Bronfman?

On n'a même pas besoin d'aller à de tels extrêmes en fait. Grosso modo, un enfant élevé dans un milieu socio-économique difficile risque fort de ne pas du tout avoir les mêmes aspirations et les mêmes objectifs de vie qu'un autre enfant élevé dans la classe moyenne, ce qui rend la possibilité d'une union entre les deux beaucoup plus difficile que dans un cas ou deux jeunes d'une même classe sociale se rencontre.

Tout cela me porte donc à penser que ce n'est que dans les contes de fées que les mendiantes deviennent princesses. Qu'en pensez-vous pour votre part?

1 commentaire:

  1. Mes parents m'ont appris le respect: le respect des lois et règlements, le respect des représentants de la loi, le respect des différences et le respect des gens qui m'entourent.
    Pour une raison qui m'échappe la société québécoise a manquée cette étape.
    J'ai eu le privilège de collaborer avec les militaires en tant que civile, ces derniers me répétaient constamment l'attitude différente qu'ont a leur égard les Québécois francophone versus les Canadiens anglophone. Les anglophone les salut et leurs disent Merci! Les francophone les regardent avec dédains.
    Si on regarde l'attitude du ROC par rapport aux policiers, il en est de même...
    Quel est notre problème au Québec?
    J'ai mon idée, manque de respect, manque d'implication dans la société et notre fameux état providence... c'est la faute de personne et tout le monde est responsable...
    On rejette le blâme sur ceux qui sont facilement identifiable.
    Finalement, ça donne une belle société de loser, tout à l'image du Québec. J'ai hâte que la majorité silencieuce se lève et passe à l'Action!

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