mercredi 14 mars 2012

Sujet du 14 mars 2012

Proverbe/citation du jour

«Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.» -Droits de l'homme et du citoyen (Déclaration des), Article X.


Des liens évidents entre les centrales syndicales et les étudiants grévistes

Dans un débat présenté la semaine dernière durant l'émission de télé de Richard Martineau, Gabriel Nadeau-Dubois a « patiné » lorsque Éric Duhaime lui a demandé combien d'argent les syndicats donnent aux manifestants étudiants pour payer pour le transport en autobus par exemple. Nadeau-Dubois a répondu qu'il est très clair que ce sont les cotisations des membres de la coalition qui servent au financement. Vous pourrez voir le tout ici à partir de 12min30 : http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=TdqaBJPNjWg#t=752s

Est-ce vraiment le cas? À peine une semaine plus tard, Radio-Canada rapporte ceci (une partie de l'extrait est en caractères gras) :

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont réitéré mardi leur appui au mouvement de grève étudiant. « On a raison d'être fier de nos jeunes au Québec, à voir leur engagement », a déclaré le président de la CSQ, Réjean Parent lors d'une conférence de presse conjointe avec des étudiants au Collège de Rosemont. « C'est une lutte sociale, donc ils ne sont pas là pour écoeurer la société, mais au contraire pour engager la société dans cette lutte-là », a-t-il ajouté.

Les centrales syndicales disent offrir à la fois un soutien logistique, humain et financier aux étudiants en grève. Ils leur fournissent de l'aide ponctuel pour la location de salle ou d'autobus, notamment.

Une de ces centrales, la CSN, a payé une publicité dans le MotDit, le journal de l'association étudiante du cégep Édouard-Montpetit. C'est la seule publicité présente dans le numéro. On la retrouve à la dernière page. À noter que sur la page couverture, on voit une caricature, excusez mes mots « gras », de Jean Charest en train d'enfoncer un dildo dans le cul d'un étudiant... Je cherche l'image sur Internet mais je n'arrive pas à la trouver pour le moment. Qu'on aime Jean Charest ou non, est-ce acceptable que l'on permette de le représenter ainsi? Et si on nous présentait Gabriel Nadeau-Dubois, Réjean Parent de la CSQ, Pauline Marois ou un quelconque député du PQ en train de pénétrer une personne de la sorte, est-ce que ça « passerait aussi bien »? J'aimerais bien entendre l'avis des personnes que je mentionne plus haut sur le sujet, à commencer par les responsables du journal du cégep Édouard-Montpetit et Gabriel Nadeau-Dubois!

J'ai par contre réussi à trouver le numéro du 25 janvier dernier dans lequel on parle des syndiqués des Couche-Tard dans un texte de Sarah Som, étudiante à l'Université de Montréal, qui demande le support des lecteurs en leur indiquant aussi comment contacter la CSN pour faire valoir leurs droits. C'est en page 9 : http://issuu.com/lemotdit/docs/2012_01_25 Si ce journal n'est pas un outil de propagande syndicale, qu'est-il alors?

Qu'on nous disent maintenant que les centrales syndicales ne noyautent pas le mouvement de contestation des étudiants...

2 commentaires:

  1. Marcel Deschamps14 mars 2012 à 17:46

    Je sais pas trop quoi en penser,sinon que de me demander ce qu'une centrale syndicale peut-bien venir faire dans une grève d'étudiants.Du moins dans quel but,pour quel profit ... Par-contre il serait peut-être intéressant d'avoir comme sujet un jours, sur le blog, ce que les gens pensent des centrales syndicales!

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  2. Ils utilisent les étudiants naifs pour faire pression sur le gouvernement pour d'autres dossiers (CPE etc..). Et en plus ça forme la relève syndicaliste en même temps.

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