Proverbe/citation du jour
« L'esprit sert à tout, mais il ne mène à rien ». -Talleyrand
Une mère de famille abat un intrus en Oklahoma, une histoire qui se serait sûrement terminée autrement au Québec
L'histoire dont il est question ici s'est déroulée en Oklahoma au passage à 2012. Sarah McKinley, la mère d'un bébé de trois mois, veuve depuis une semaine car le père du petit est décédé du cancer le jour de Noël, a abattu avec un fusil de calibre .12 un individu qui était entré par la force dans son habitation et qui était armé d'un couteau de chasse doté d'une lame de 12 pouces.
L'intrus en question, Justin Martin, s'était présenté à elle le jour des funérailles de son mari, clamant être un voisin qui voulait la saluer, mais elle ne l'a pas laissé entré ce jour là. Durant la veillée du jour de l'an, Martin est revenu avec un autre homme, Dustin Stewart, et cette fois il avait avec lui une arme blanche. Les deux hommes ont alors tenté d'entrer par la force dans la maison de Sarah McKinley.
À ce moment, la jeune femme a rapidement pris son calibre .12, s'est rendue dans sa chambre pour y prendre un pistolet, a donné une bouteille à son bébé et a appelé le 911. La responsable au bout du fil a dit à la jeune mère de 18 ans qu'elle ne pouvait lui dire quoi faire, mais qu'elle devait poser les gestes nécessaires pour protéger son bébé. L'appel a duré 21 minutes.
Quand Justin Martin a défoncé la porte et a foncé sur elle avec son couteau, elle a tiré sur lui et tué l'homme de 24 ans. La police considère que dans les circonstances, son geste était justifié.
Imaginez maintenant ce qui se serait passé dans une situation similaire ici, au Québec...
La mère aurait appelé le 911 et qu'aurait-il pu arriver après que les deux hommes soient entrés dans la maison? La femme aurait été volé? Violée? Battue? Et l'enfant dans tout ça?
Nous pouvons parier que la presse aurait abondamment parlé d'une autre femme et d'un enfant victime de la violence des hommes, tout comme si une femme était victime d'un meurtre à l'arme à feu commis par son conjoint.
Croyez-vous vraiment que dans un cas où une femme se serait défendue légitimement de la sorte ici au Québec la presse aurait fait la moindre mention sur le sujet? Il faut dire que les lois en place limitent déjà de beaucoup le droit des honnêtes citoyens à protéger leur vie et celle de leurs proches. J'aimerais bien avoir le point de vue des féministes qui demandent un contrôle strict des armes à feu sur le geste qu'a posé cette jeune femme de l'Oklahoma!
Au Québec, on aime mieux voir les femmes devenir des victimes au lieu de devenir des exemples à suivre, comme Sarah McKinley.
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Des profits gras : quand les entreprises s'intéressent aux personnes obèses
La BBC rapporte dans une nouvelle que les entreprises s'intéressent de plus en plus aux personnes obèses. Du berceau jusqu'à la mort, diverses compagnies ne voient pas en l'obésité un problème de santé, mais une source de profits. Vous en voulez des exemples?
Une entreprise fabrique des sièges de toilette de 18 pouces au lieu des 14 pouces standards afin d'offrir plus de surface pour s'y asseoir. Ces toilettes peuvent supporter un poids allant de 800 à 1200 livres!
Il faut aussi produire des sièges et des lits adaptés à ces personnes, adapter l'ameublement en général à leurs besoins également.
D'autres compagnies offrent des produits hygiéniques adaptés pour aider ces personnes à laver des parties de leur corps qu'elles peuvent difficilement atteindre.
À leur mort, les personnes souffrant d'un surplus de poids causent des maux de tête aux familles qui doivent trouver un cercueil adapté ou bien un crématorium capable de procéder à l'incinération du corps du défunt.
Dans certains cas, les dépenses concernant les obèses sont privées, mais dans d'autres, nous devons collectivement supporter le coût.
Dans le domaine médical, l'épidémie pousse même les autorités à se procurer des civières et des véhicules adaptés pour le transport des obèses et on doit se doter de salles d'opération spéciales.
Pensez aussi aux salles de spectacles : on doit maintenant utiliser jusqu'à 30% d'espace supplémentaire pour accueillir les obèses et on doit en plus leur offrir des sièges adaptés à leur taille
Pensez aussi que certains obèses se plaignent des coûts si on leur demande de payer pour deux sièges au lieu d'un seul dans un avion ou dans un autobus par exemple.
Est-ce moralement acceptable que notre société encourage des gens à demeurer gros au lieu de les encourager à adopter de plus saines habitudes de vie pour mieux contrôler leur poids corporel?
Vrai, il y a des gens chez qui l'obésité est une maladie hors de leur contrôle, mais l'explosion récente de ce mal prouve que ce ne sont pas que des problèmes hormonaux qui sont à l'origine du problème. Qu'un personne obèse paie personnellement pour ses besoins personnels est une chose, mais quand des individus en santé doivent payer pour les excès des autres, est-ce juste envers ceux et celles qui prennent soin d'eux-mêmes?
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